Épicure est né
à Samos en 341 av. J.-C.. Ses parents étaient des clérouques athéniens,
c’est-à-dire des citoyens athéniens qui étaient des colons dans les cités
alliées ou plutôt sujettes depuis la constitution de la ligue de Délos à partir
de 478 av. J.-C.
À partir de
325, Épicure suit les cours du philosophe démocritéen, Nausiphane (Cf. Diogène Laërce, X, 13 et 14 ; G. Droz-Vincent, « L’épicurisme
antique » in Les études
philosophiques, juillet-septembre 1993, p. 400).
À partir de
323, Épicure vient à Athènes pour son éphébie. Il suit à l’Académie les cours
de Xénocrate (~396-~314 av.
J.-C.), le troisième scolarque (cf. Diogène
Laërce, X, 13 et G. Droz-Vincent,
op. cit, p. 392).
En 321, il
cesse de suivre les cours de Xénocrate. Il quitte Athènes pour Colophon,
peut-être à cause de l’hostilité des maîtres macédoniens d’Athènes. Il enseigne
à Mytilène. Il s’y oppose à l’aristotélicien Praxiphane (fin IV°-début III° av.
J.-C.).
En 306 il
revient à Athènes où il fonde son école, le Jardin, du nom d’un lieu qu’il
acheta pour quatre-vingts mines. Règne alors Démétrios 1er Poliorcète
(336-283 av. J.-C).
Il meurt en
270 av. J.-C. Son testament organise la vie de l’école sous la direction
d’Hermarque (IV°-III° av. J.-C.).
Son œuvre
directe conservée se résume d’abord à trois lettres qui sont des résumés de sa
pensée. La Lettre à Hérodote sur la
nature, la Lettre à Pythoclès sur les
météores et la Lettre à Ménécée sur
l’éthique (ou morale). On possède également quarante Maximes capitales et quatre-vingt-huit Sentences Vaticanes découvertes en 1888.
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