Le texte utilisé est :
Platon, Hippias mineur, traduction Émile Chambry (1864-1938) légèrement modifiée, GF Flammarion (n°129)
Plan
Personnages : Eudicos, Socrate, Hippias.
Prologue. Hippias affiche ses prétentions en matière intellectuelle. L’objet du dialogue concernera les personnages d’Achille et d’Ulysse. Lequel est le meilleur ?
(« Eudicos. – Mais toi, Socrate, pourquoi ne dis-tu rien, après cette ample dissertation d’Hippias ? (…) Socrate. – (…) qu’une réputation de science comme la tienne. » 363a-364b ; p.65-66)
Première partie : démonstration du paradoxe de l’identité de l’homme sincère et du menteur.
(« Socrate. – (…) Mais qu’as-tu à nous dire sur Achille et sur Ulysse ? (…) Hippias. – (…) que pour ceux qui le font involontairement. » 364a-372a ; pp. 66-79)
1. Interprétation des personnages d’Achille et d’Ulysse d’Homère par Hippias : Achille est le meilleur tandis qu’Ulysse est double, c’est-à-dire menteur.
(« Socrate. – (…) Mais qu’as-tu(…) Hippias. – (…) demande-moi brièvement ce que tu veux. » 364b-365d ; pp. 66-68)
2. Réfutation de la thèse d’Hippias démarquée de son interprétation d’Homère. Socrate soutient l’identité de l’homme sincère et du menteur.
(« Socrate. – Les menteurs, selon toi (…) Socrate. – (…) sont semblables l’un à l’autre. » 365b-369b ; pp. 68-75)
a) La capacité du menteur.
(« Socrate. – Les menteurs (…) Hippias. – Si. » 365b-366c ; pp. 68-70)
b) La capacité à dire vrai ou sincérité et la capacité à mentir sont une seule et même capacité. Démonstration par induction. Les compétences encyclopédiques d’Hippias.
(« Socrate. –Dis-moi, Hippias (…) Socrate.– (…) sont semblables l’un à l’autre. » 366c-369b ; pp. 70-75)
(1) Chiffres et calcul.
(« Socrate. – Dis-moi (…) Hippias. – Oui, si tu veux. » 366c-367d ; pp. 70-73)
(2) La géométrie.
(« Socrate. – N’es-tu pas expert en géométrie (…) Hippias. – En effet. » 367d-e ; p. 73)
(3) L’astronomie.
(« Socrate. – Maintenant prenons encore un troisième exemple (…) Hippias. – Il le semble. » 367e-368a ; pp. 73-74)
(4) Portrait d’Hippias : généralisation de la thèse paradoxale.
(« Socrate. – Allons, Hippias, fais ainsi à loisir la revue de toutes les sciences (…) l’un à l’autre. » 368a-369b ; pp. 74-75)
3. Retour à l’interprétation des personnages d’Achille et d’Ulysse tels qu’ils sont chez Homère pour confirmer la démonstration de l’identité de l’homme sincère et du menteur.
(« Hippias. – Ah, Socrate, voilà les raisonnements (…) Hippias. –(…) qui le font involontairement. » 369b-372a ; pp. 75-79)
a) Considérations de méthode.
(« Hippias. – Ah, Socrate, voilà (…) Socrate. – (…) pour m’instruire et en tirer profit. » 369b-369e ; p.75-76)
b) Socrate interprète paradoxalement Homère tout autrement qu’Apèmantos et Hippias : c’est Achille que le poète a montré plus trompeur qu’Ulysse.
(« Socrate. – (…) C’est ainsi que, pendant que tu parlais (…) tous les deux se ressemblent. » 369e-370e ; pp. 76-77)
c) Le volontaire et l’involontaire.
(« Hippias. – C’est que tu n’y regardes pas d’assez prêt (…) Hippias. – (…) ceux qui le font involontairement. » 370e-372a ; p.77-78)
(1) Selon Socrate c’est volontairement qu’Achille trompe.
(« Hippias. – C’est que (…) Socrate. – (…) il l’emporterait sur lui ? » 370e-371d ; pp. 77-78)
(2) Le problème de la mauvaise volonté.
(« Hippias. – Non, Socrate, je ne le crois pas (…) Hippias. – (…) ceux qui le font involontairement. » 371d-372a ; p.78-79)
Intermède : Le non savoir de Socrate.
(« Socrate. – Tu vois, Hippias, que je dis la vérité (…) Hippias. – (…) pose-moi les questions qu’il te plaira. » 372a-373c ; pp. 79-89)
Deuxième partie : Démonstration du paradoxe selon lequel l’homme qui agit mal volontairement est supérieur à l’homme de bien.
(« Socrate. – Eh bien, Hippias, je désire vivement examiner à fond le sujet (…) ne saurait être que l’homme de bien. » 373c-376b ; pp. 80-88)
1. Démonstration par induction du paradoxe.
(« Socrate. – Eh bien, (…) Hippias. – Évidente ? Pas pour moi. » 373c-375a; pp. 80-87)
a) La course.
(« Socrate. – (…) Y a-t-il, selon toi, de bons coureurs ? (…) Hippias. – En matière de course, oui. » 373c-374a ; pp. 80-82)
b) La lutte. Généralisation aux emplois du corps et aux exercices de force.
(« Socrate. – Et à la lutte (…) Hippias. – Oui, dans les exercices de force également, il semble qu’il en est ainsi. » 374a-b ; pp. 82-83)
c) Le corps et ses organes.
(« Socrate. – Et pour la belle tenue (…) Hippias. – Il me semble que oui. » 374b-e ; pp. 83-84)
d) Les instruments.
(« Socrate. – Et les instruments (…) Hippias. – C’est vrai. » 374e-375a ; pp. 84-85)
e) L’âme.
(« Socrate. – Et si l’on a un cheval doué d’une âme(…) Hippias. – Évidente ? Pas pour moi. » 375a-d ; pp. 85-87)
(1) L’âme des animaux.
(« Socrate. – Et si l’on a un cheval (…) Hippias. – Si. » 375a ; p.85)
(2) L’âme des hommes. Exemples divers. Induction.
(« Socrate. – Et s’il s’agit de l’âme d’un homme (…) Hippias. – (…) pas pour moi. » 375a-d ; pp. 85-87)
2. Démonstration du paradoxe selon lequel l’homme qui agit mal volontairement est l’homme de bien en introduisant l’idée de justice.
(« Socrate. – Je la croyais telle, Hippias, pour toi aussi. (…) ne saurait être que l’homme de bien. » 375d-376b ; pp. 87-88)
Conclusion.
(« Hippias. – Cela, Socrate, il m’est impossible de te l’accorder. Socrate. – (…) nous ne serons pas délivrés de notre incertitude. » 376b-c ; p. 89)
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