Vie.
Alexis-Henri-Charles Clérel, comte deTocqueville est né à Paris le 29 juillet 1805 dans une famille d’aristocrates normands viscéralement opposés à la révolution française qui échappèrent de peu à la guillotine durant la Terreur. Par son père, Hervé Clérel de Tocqueville, la noblesse de sa famille remontait à un compagnon de Guillaume le conquérant qui avait combattu à Hastings (1066). Sa mère, Louise le Pelletier de Rosambo, vient de la noblesse de robe. Elle est la petite fille de Malesherbes (1724-1794), ministre puis avocat de Louis XVI, guillotiné en 1794. Il séjourne à Verneuil-sur-Seine dont son père est maire par nomination de Napoléon 1er depuis 1804.
En 1822, Tocqueville a un enfant naturel avec une couturière. Il sera son seul descendant. Mais, enfant naturel, il ne sera ni reconnu, ni héritier.
Après son baccalauréat obtenu en 1823, il étudie le droit.
En 1926, il obtient une licence en droit. il voyage en Italie et en Sicile.
En 1827, il entre à 22 ans dans la magistrature comme juge auditeur au tribunal de Versailles. Il fait la connaissance de Gustave de Beaumont (1802-1866).
En 1828 commence sa liaison avec Marie Motley (1799-1865), une roturière anglaise de six ans son aînée.
En 1829, son père, Hervé de Tocqueville, publie De la charte provinciale où il défend des contre-pouvoirs décentralisés dans un esprit aristocratique.
Le 31 janvier 1830, Charles X (1757-1824-1830-1836), roi de France, décide de s’emparer d’Alger : c’est le début de l’intervention et de la présence de la France en Algérie. Après les trois Glorieuses des 27, 28 et 29 juillet, Tocqueville prête serment au nouveau roi des Français, Louis-Philippe (1773-1830-1848-1850), de la famille Orléans. Il avait écrit à Marie Motley que la lâcheté des Bourbons ne méritait pas le sang qui a coulé pour eux.
Il a 26 ans lorsqu’il est envoyé avec Gustave de Beaumont aux États-Unis pour y étudier le système carcéral. Son séjour dure du 11 avril 1831 au 20 février 1832. Pour protester contre la révocation de son ami, il démissionne de la magistrature.
En 1833, il publie avec Gustave de Beaumont qui en est le principal rédacteur, Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application en France. Devenu, avocat, il prononce une plaidoirie qui sera la seule de sa carrière pour son cousin Louis de Kergorlay (1804-1880). Il voyage en Angleterre, ce qui l’amène à s’intéresser à la question sociale (cf. Ferraton, Cyrille, « L’idée d'association chez Alexis de Tocqueville »).
Il trouve dans son voyage en Amérique la matière de son célèbre ouvrage, De la démocratie en Amérique, qu’il publie en 1835 pour le premier tome. Il obtient pour cet ouvrage le prix Montyon. Dans cet ouvrage, il présente la démocratie comme reposant sur l’égalité des conditions : « Le développement graduel de l’égalité des conditions est donc un fait providentiel, il en a les principaux caractères : il est universel, il est durable, il échappe chaque jour à la puissance humaine ; tous les événements, comme tous les hommes, servent à son développement. » Tocqueville, De la démocratie en Amérique, tome I, introduction. Cette égalité des conditions lui fait définir la démocratie comme un état social plutôt qu’un régime politique. Cet état social rend possible deux types de régimes politiques et deux seulement : soit chaque citoyen a des droits, soit aucun n’en a. Il dépend donc des hommes de réaliser l’un ou l’autre. Dans le même temps, son ami Gustave de Beaumont publie Marie ou l’esclavage aux États-Unis où la condition contradictoire des noirs est présentée. Il y écrit : « D’après la loi, le nègre est en tous points l’égal du Blanc ; il a les mêmes droits civils et politiques ; il peut être président des États-Unis ; mais, en fait, l’exercice de tous ces droits lui est refusé, et c’est à peine s’il peut saisir une position sociale supérieure à la domesticité. Dans ces états de prétendue liberté, le nègre n’est plus l’esclave ; mais il n’a de l’homme libre que le nom. » Il publie également Mémoire sur le paupérisme. Il voyage en Angleterre où il rencontre le philosophe utilitariste John Stuart Mill (1806-1873) et en Irlande. Il épouse Marie Motley le 26 octobre.
En 1836, sur la recommandation de John Stuart Mill, il publie un article la London et Westminster Reviewintitulé L’état social et politique de la France avant et depuis 1789. Il y porte un jugement sur la révolution française qui en minimise la portée ou plutôt qui conduit à la considérer comme s’inscrivant dans une histoire qui s’écrivait : « Tout ce que la Révolution a fait se fût fait, je n’en doute pas, sans elle ;elle n’a été qu’un procédé violent et rapide à l’aide duquel on a adapté l’état politique à l’état social, les faits aux idées et les lois aux mœurs. » Il hérite du château familial, qu’il accepte, et du titre de comte qu’il refuse de porter. Il voyage en Suisse.
En 1837, il échoue aux élections législatives de Valognes dans la Manche. Il rédige le second Mémoire sur le paupérisme. Il écrit deuxLettres sur l’Algériedont la première est datée du 23 juin où il se montre favorable à la colonisation française tout en critiquant les modalités du point de vue de l’efficacité.
Le 6 janvier 1838, Il entre à l’académie des sciences morales et politiques. Il lit le Coranqui ne trouve pas grâce à ses yeux.
Il devient député de Valognes dans la Manche le 2 mars 1839. Il siège au centre gauche, autrement dit, du côté des libéraux. Il écrit un Rapport fait au nom de la commission chargée d’examiner la proposition de M. de Tracy, relative aux esclaves des colonies françaisespour la séance du 23 juillet. Le rapport préconise une libération des esclaves noirs. Il réfute l’idée qu’il serait possible de les préparer à la liberté dans l’esclavage et qu’il faudrait une libération graduelle selon le vœu du député Victor Destutt de Tracy (1781-1864), mais elle prévoit un état transitoire à l’imitation de la libération, acquise en 1833 dans les colonies anglaises comme la Jamaïque. La libération des esclaves noirs attendra la seconde république.
En 1840 paraît le second tome de De la démocratie en Amérique. C’est une réflexion plus abstraite qui reçoit un accueil plus froid. Il s’y livre à une analyse qui étudie les effets de la démocratie sur différents aspects de la vie américaine, sur la vie intellectuel (partie I), sur les sentiments (partie II), sur les mœurs (partie III), avant d’analyser son influence sur la société politique (partie IV). La démocratie est donc un fait social avant d’être un régime politique. Tocqueville oppose la démocratie aux siècles aristocratiques dans lesquels il fait entrer les cités antiques, y compris Athènes (partie I, chapitre 15). Il analyse le danger d’un nouveau despotisme plus doux mais aussi plus intrusif que le despotisme antique, qui annihilerait la liberté tout en renforçant l’égalité. Il montre également que ce nouveau despotisme n’est pas fatal. Il propose comme solution la mise en œuvre d’associations nombreuses et diverses qui joueraient le rôle de l’aristocratie des temps de l’inégalité des conditions.
En 1841, il voyage en Algérie. Le 18 juin, il écrit dans une lettre à John Stuart Mill que la colonisation en Algérie est de nature à réveiller une classe moyenne amollie par la recherche des jouissances matérielles. Il est favorable à une guerre en Algérie qui consiste à la ravager pour mieux dominer les populations locales. Il écrit notamment : « J’ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n’approuve pas, trouver mauvais qu’on brûlât les moissons, qu’on vidât les silos et enfin qu’on s’emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. (…) Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le faire soit en détruisant les moissons à l’époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu’on nomme razzias et qui ont pour objet de s’emparer des hommes ou des troupeaux » (Travail sur l’Algérie, octobre 1841). Il entre à l’académie française le 23 décembre en remplacement du comte Lacuée de Cessac (1752-1841), un ancien général et ministre de Napoléon 1er.
En 1842, il est reçu à l’Académie française par le comte Mathieu Molé (1781-1855) le 21 avril. Il est conseiller général de la Manche sous la monarchie de Juillet. Il est réélu député de Valognes. Il est élu au Conseil général de la Manche dans le canton Montebourg/Sainte-Mère-Église.
En 1843, il donne des Lettres sur la situation intérieure de la France. Il fait un Rapport sur les enfants trouvéspour le Conseil général de la Manche. Il fait au parlement un Rapport sur la réforme des prisons le 5 juillet. Il prend sous son aile Arthur de Gobineau (1816-1882). Il lui fait rédiger un panorama de la philosophie morale anglaise et allemande (qui paraîtra en 1859 sous le titre Coup d’œil sur la philosophie morale).
En 1844, il fait un second Rapport sur les enfants trouvéset un premier Rapport sur la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg pour le Conseil général de la Manche. Il commence à être un membre dirigeant et influent du journal Le Commerce.
En 1845, il fait un troisième Rapport sur les enfants trouvés pour le Conseil général de la Manche et un deuxième Rapport sur la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg pour le Conseil général de la Manche. Son rôle de dirigeant du Commerce s’achève.
En 1846 il publie Histoire philosophique du règne de Louis XIV en deux volumes. Il est réélu député de Valognes. Il fait un quatrième Rapport sur les enfants trouvés pour le Conseil général de la Manche et un troisième Rapport sur la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg pour le Conseil général de la Manche. Il fait un second voyage en Algérie. Il prend des contacts pour constituer la « jeune gauche ». Ce projet de parti visait notamment à régler la question sociale par des interventions de l’État (cf. Ferraton, Cyrille, « L’idée d'association chez Alexis de Tocqueville »).
En 1847, il fait un Rapport parlementaire sur l’Algériele 24 mai, relatif au Projet de loi relatifs aux crédits extraordinaires demandés pour l’Algériedu 24 mai où il se montre un ferme partisan de la colonisation. Dans les Fragments d’une politique sociale, il se montre partisan d’un État interventionniste pour régler la question sociale. Il veut donc pour aider le peuple des mesures qu’il liste ainsi : « – En établissant des institutions qui soient particulièrement à son usage, dont il puisse se servir pour s’éclairer, s’enrichir, telles que caisses d’épargne, institutions de crédit, écoles gratuites, lois restrictives de la durée du travail, salles d’asile, ouvroirs, caisses de secours mutuels. – En venant enfin directement à son secours et en soulageant sa misère, avec les ressources de l’impôt : hospices, bureaux de bienfaisance, taxe des pauvres, distribution des denrées, de travail, d’argent. En définitive, trois moyens de venir au secours du peuple : 1. Le décharger d’une partie des charges publiques ou du moins ne l’en charger que proportionnellement. 2. Mettre à sa portée les institutions qui peuvent lui permettre de se tirer d’affaire et de s’assister. 3 Venir à son secours et l’assister directement dans ses besoins »
Le 17 janvier 1848, il fait un discours où il dit notamment : « Je crois que nous nous endormons sur un volcan ». Les journées révolutionnaires des 22 au 25 février 1848 instaure la République, la seconde. Le 26 février sont créés les ateliers nationaux qui donnent du travail aux ouvriers. Le 27 avril est pris le décret, signé par tous les membres du gouvernement, qui met fin à l’esclavage dans les colonies françaises. Tocqueville est élu au Conseil général de la Manche au suffrage universel. Puis, il est élu à la Constituante. Il fait un Discours sur le droit au travaildont il se montre un adversaire résolu. Il se prononce contre un amendement qui visait à en consacrer le droit dans la nouvelle constitution : « (…) l’amendement, avec le sens que les paroles qui ont été prononcées et surtout les faits récents lui donnent, l’amendement qui accorde à chaque homme en particulier le droit général, absolu, irrésistible, au travail, cet amendement mène nécessairement à l’une de ces conséquences : ou l’État entreprendra de donner à tous les travailleurs qui se présenteront à lui l’emploi qui leur manque, et alors il est entraîné peu à peu à se faire industriel ; et comme il est l’entrepreneur d’industrie qu’on rencontre partout, le seul qui ne puisse refuser le travail, et celui qui d’ordinaire impose la moindre tâche, il est invinciblement conduit à se faire le principal, et bientôt, en quelque sorte, l’unique entrepreneur de l’industrie. Un fois arrivé là, l’impôt n’est plus le moyen de faire fonctionner la machine du gouvernement, mais le grand moyen d’alimenter l’industrie. Accumulant ainsi dans ses mains tous les capitaux des particuliers, l’État devient enfin le propriétaire unique de toutes choses. Or, cela c’est le communisme.
Si, au contraire, l’État veut échapper à la nécessité fatale dont je viens de parler, s’il veut, non plus par lui-même et par ses propres ressources, donner du travail à tous les ouvriers qui se présentent, mais veiller à ce qu’ils en trouvent toujours chez les particuliers, il est entraîné fatalement à tenter cette réglementation de l’industrie qu’adoptait, si je ne me trompe, dans son système, l’honorable préopinant. Il est obligé de faire en sorte qu’il n’y ait pas de chômage ; cela le mène forcément à distribuer les travailleurs de manière à ce qu’ils ne se fassent pas concurrence, à régler les salaires, tantôt à modérer la production, tantôt à l’accélérer, en un mot, à se faire le grand et unique organisateur du travail. » Le 21 juin, les ateliers nationaux sont fermés. D’où une agitation des ouvriers jetée au chômage qui se manifeste le 22. Tocqueville approuve la répression sanglante des ouvriers lors des journées des 23 au 26 juin 1848, massacrés notamment par les troupes coloniales revenues d’Algérie du général Cavaignac (1802-1857). Les journées feront 1600 morts du côté des forces de l’ordre et environ 4000 morts et 4000 déportés en Algérie. Tocqueville est élu à l’assemblée constituante en juillet et s’inscrit dans le parti de l’Ordre, c’est-à-dire des conservateurs. Marx parlera à ce propos du « pouvoir dictatorial » de Cavaignac (Le dix-huit brumaire de Louis Bonaparte, II).
En janvier 1849, Guizot publie De la démocratieen France qui vise à montrer que ce régime ne peut que conduire à l’anarchie au sens du désordre ou de la destruction de la société bourgeoise. Tocqueville voyage dans les États allemands. Il est élu à l’assemblée législative. Le 30 avril, le législateur ordonne une indemnisation des anciens propriétaires d’esclaves. N’était-il pas évident qu’ils étaient les victimes de l’abolition de l’esclavage ? Tocqueville est ministre des affaires étrangères du nouveau président, Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873) de juin à octobre. Il fait de Gobineau son directeur de cabinet. Il devient président du Conseil général de la Manche.
En 1850, il publie Coup d’œil philosophique sous le règne de Louis XVI. Il est réélu président du Conseil général de la Manche. Il voyage en Italie. Il commence la rédaction de ses Souvenirsqu’il continuera l’année suivante.
En 1851, il est réélu président du Conseil général de la Manche. il est rapporteur de la commission de la révision de la constitution (cf. Marx, Le dix-huit brumaire de Louis Bonaparte, VI). Elle a l’approbation de Louis-Napoléon Bonaparte. Le 21 juillet le projet de révision de la constitution n’obtient pas la majorité qualifiée des ¾. Hostile au coup d’État du 2 décembre fomenté par le président, il fait partie des députés qui signent le décret de déchéance de Louis-Napoléon Bonaparte. Il est quelques temps emprisonné.
Le 2 décembre 1852, le second empire est instauré et Napoléon III devient empereur des français, à la date anniversaire du coup d’État, mais aussi du sacre de Napoléon 1er (1804) et de la bataille d’Austerlitz (1805). Tocqueville est réélu président du Conseil général de la Manche. Il y fait un quatrième Rapport sur la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg. Finalement, il démissionne de la présidence du Conseil général. Tocqueville se retire dans son château de Tocqueville espérant dans le comte de Chambord (1820-1893), héritier et prétendant au trône de France.
En 1853, Gobineau fait paraître une partie de son Essai sur l’inégalité des races humaines. Tocqueville lui écrit dans une lettre datée du 20 décembre : « Si je n’aime pas beaucoup l’œuvre, j’aime l’auteur, et cela vaut mieux, quoique peut-être cela ne vous satisfasse pas complètement ». En effet, Tocqueville s’oppose au déterminisme racial de son jeune ami. Il s’oppose à ce qui anime Gobineau, à savoir la « haine de la démocratieet de son arme, la Révolution » (cf. Gobineau à Prokesch-Osten en 1856).
En 1854, il voyage pour la seconde fois dans les États allemands.
En 1855, Gobineau fait paraître la totalité de son Essai sur l’inégalité des races humaines.
Il publie en 1856 la première partie de L’Ancien régime et la révolution, la seconde partie est inachevée. Gobineau, par ailleurs théoricien raciste, dans une lettre datée du 29 novembre 1856, lui reproche une incohérence : d’un côté, il voit dans la Révolution une pente fatale et dans les révolutionnaires, les continuateurs de l’action égalisatrice de la monarchie d’Ancien régime, d’un autre côté, il admire la Constituante. C’est qu’en réalité, Tocqueville voit dans son œuvre l’avènement de la liberté politique.
En 1857, il voyage en Angleterre.
Il meurt à Cannes le 16 avril 1859 atteint d’une tuberculose.
Bibliographie
Œuvres
Publiées de son vivant
Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application en France, rapport écrit avec Gustave de Beaumont, 1833 ; Mémoire sur le paupérisme, publié dans les Mémoires de la Société académique de Cherbourg ; De la démocratie en Amérique, première partie, 1835 ; De la démocratie en Amérique, seconde partie, 1840 ; L’Ancien régime et la Révolution, 1856.
Publiées à titre posthume
Quinze jours au désert, récit d’un périple aux confins de l’avancée de la civilisation européenne, au contact de la forêt primitive, entrepris lors de son séjour américain en 1831-1832, 1861 ; Regards sur le Bas-Canada, notes de la partie canadienne de son séjour américain en 1831-1832 ; Considérations sur la Révolution, reconstitution à partir de plans, chapitres rédigés, ébauches et notes de ce qui devait être le deuxième volet de son étude consacrée à la Révolution ; Souvenirs, 1893.
Ouvrages
Aron, Raymond, Les étapes de la pensée sociologique(1967), Gallimard, Tel, 1977.
Krulic, Brigitte, Tocqueville, Gallimard, 2016.
Manent, Pierre, Tocqueville et la nature de la démocratie(1982), Gallimard, Tel, 1993.
Marx, Karl, Le dix-huit brumaire de Louis Bonaparte(1852), Les éditions sociales, 1869.
Todorov, Tzvetan (1939-2017), Nous et les autres, Le Seuil, 1989.
Articles
Capdevila, Nestor, « Marx ou Tocqueville : capitalisme ou démocratie », Actuel Marx, volume 46, n°2, 2009.
Ferraton, Cyrille, « L’idée d'association chez Alexis de Tocqueville », Cahiers d'économie Politique, volume 46, n°1, 2004.
Harzoune, Mustapha, « Gustave de Beaumont, Marie ou l’esclavage aux États-Unis », Hommes & migrations, 1307 | 2014.
Hurtado, Jimena. « L'inégalité au temps de l’égalité : démocratie, industrialisation et paupérisme chez Alexis de Tocqueville », Cahiers d'économie Politique / Papers in Political Economy, volume 59, n°2, 2010.
Keslassy, Éric, « Tocqueville, ou la proposition d'un nouvel État », L'Économie politique, volume n° 11, n°3, 2001.
Le Cour Grandmaison, Olivier, « Les impasses du débat sur la torture en Algérie. Quand Tocqueville légitimait les boucheries », Le Monde diplomatique, juin 2001.
merci mon cher neveu! Très bel article sur un blog que je découvre. Je me ferai fort d'y revenir souvent pour y puiser des articles pour mes travaux! Reste béni! Dr Ahipeaud Martial Joseph, ahipeaudmj@gmail.com
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