Louis-Charles-Alfred
de Musset est né le 11 décembre 1810 à Paris. Il est le troisième enfant de
Victor-Donatien de Musset-Pathay (1768-1832), un amateur de Rousseau (1712-1778)
et d’Edmée-Claudette Guyot-Desherbiers (1780-1864) qui se sont mariés le 10 juillet
1801. Un premier enfant, Louise-Jenny, née le 25 juillet 1802 est morte le 9
novembre 1805. Le 7 novembre 1804, naît Paul-Edme de Musset-Pathay (†1880), le
fidèle compagnon de son frère cadet et son futur biographe. Le 6 novembre 1814,
Oscar de Musset naît. Il décède en 1818.
Il entre en sixième
en octobre 1819 au collège royal Henri-IV. Le 1er novembre, naît
Charlotte-Amélie-Hermine de Musset-Pathay (†1905).
En 1821, son
père publie une Histoire de la vie et des
œuvres de J.-J. Rousseau.
En 1824, il se
lie d’amitié au collège Henri-IV avec Ferdinand-Philippe d’Orléans, duc de
Chartres (1810-1842), fils aîné du futur roi Louis-Philippe (1773-1830-1850).
On peut dater du 16 septembre À ma mère,
chanson, les plus anciens vers
conservés du poète. Son père commence cette année-là à publier une édition des Œuvres complètes de J. J. Rousseau,
mises dans un nouvel ordre, avec des notes historiques et des éclaircissements,
en 26 volumes. Le tome premier est consacré aux Beaux-arts : Dictionnaire de musique.
Le 17 août
1827, à la distribution des prix du collège Henri-IV, alors qu’il est élève de
philosophie (terminale), il reçoit le 1er prix de dissertation
latine et le 2e prix de dissertation française. Il obtient la même
année le premier prix de dissertation française au concours général. Bachelier,
il peut se reposer durant les vacances dans le château de son oncle et parrain,
le marquis de Musset-Cogners (1753-1839) dans la Sarthe. Le 23 septembre, à
propos de son avenir, il écrit à son ami et condisciple, Paul Foucher
(1810-1875), le beau-frère de Victor Hugo (1802-1885) :
« Je ne voudrais pas écrire, ou je
voudrais être Shakespeare ou Schiller ; je ne fais donc rien ! »
À l’automne,
il suit d’abord des cours à la faculté de médecine, puis passe au droit, enfin
au dessein et à la musique.
En 1828, il se
lie à des élégants viveurs avec qui il écume les cafés à la mode et a de
nombreuses aventures. C’est une de ses liaisons où il fut moqué qu’il
transposera dans la Confession d’un
enfant du siècle (1836). Le 31 août, Un
rêve, ballade qu’il signe de ses seules initiales, est imprimée dans Le Provincial, un recueil périodique
imprimé à Dijon. Le 4 octobre, il adapte les Confessions of an English Opium Eater (1822) sous le titre L’Anglais mangeur d’opium de Thomas de
Quincey (1785-1859). À l’automne, il est présenté à Victor Hugo par Paul
Foucher. Il rencontre les écrivains Alfred de Vigny (1797-1863), Charles-Augustin
Sainte-Beuve (1804-1869) et Prosper Mérimée (1803-1870). Il est également reçu chez
Charles Nodier (1780-1844).
En avril 1829,
il commence à travailler dans une entreprise de chauffage militaire après avoir
été recommandé par son père. Le 24 décembre, son père organise une soirée
littéraire au cours de laquelle Alfred de Musset lit devant Mérimée, Vigny et
d’autres, des poèmes extraits de son recueil à paraître Contes d’Espagne et d’Italie. C’est peu après qu’il démissionne de
son entreprise. Fin décembre, les Contes
d’Espagne et d’Italie paraissent
datés de 1830. Ils remportent un succès immédiat.
Dans le
premier semestre de 1830, il écrit La
Quittance du diable d’après Walter Scott (1871-1832), pièce qui ne sera pas
représentée. Le 25 février, la représentation d’Hernani de Victor Hugo donne lieu à une bataille célèbre. Du côté de
« l’armée romantique »
étaient présents Alexandre Dumas, Théophile Gautier (1811-1872), Gérard de
Nerval (1808-1855), Hector Berlioz (1803-1869), Petrus Borel (1809-1859). Musset
n’était pas présent quoiqu’il puisse être considéré comme un membre du cénacle,
c’est-à-dire des écrivains entourant Hugo, selon l’expression de Sainte-Beuve
(1804-1869). En juillet, la Revue de
Paris publie Les Secrètes pensées de
Rafaël, gentilhomme français. Puis, en octobre, la même revue publie Les Vœux stériles. Il collabore à partir
du 27 octobre à la revue le Temps où
il signe des chroniques hebdomadaires. Sa pièce, La Nuit Vénitienne ou Les Noces de Laurette,
connaît un échec cuisant lors de sa représentation à l’Odéon le 1er
décembre. La 2ème représentation le lendemain se passe aussi mal.
Elle sera la dernière. Le texte de la pièce paraît en décembre dans la Revue de Paris. Blessé, il s’éloigne de
la scène mais non du théâtre.
Du 10 janvier
1831 au 30 mai 1831, ses chroniques hebdomadaires ont pour titre générique Revue fantastique. Le 6 juin il arrête
sa collaboration à la revue le Temps.
Le 8 avril
1832, son père meurt du choléra à Paris. Musset doit désormais s’assumer. La
littérature devient un gagne-pain. Il publie en décembre Un spectacle dans un fauteuil, poésie, qui comprend Au lecteur, Namouna, Conte oriental
et deux poèmes dramatiques, La coupe
et À quoi rêvent les jeunes filles. Il se brouille avec Victor Hugo.
Le 15 mars
1833, il entre à la Revue des Deux Mondes
créée par François Buloz (1803-1877) le 1er août 1829. Musset donne le
compte rendu qu’il ne signe pas de Gustave
III ou le bal masqué, un opéra de Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871)
sur un livret de Eugène Scribe (1791-1861) et Edouard-Joseph-E. Mazères créé le
27 février à l’Opéra de Paris. Le 1er avril André del Sarto, drame en trois actes et en prose, paraît dans la Revue des Deux Mondes. Puis le 15 mai la
même revue publie les Caprices de Marianne, comédie en deux actes et en prose. En juin, peut-être le 19,
Aurore Dupin, alias, George Sand (1804-1876) dîne en compagnie de Buloz et de
collaborateurs de la Revue des Deux
Mondes. Elle y aurait fait la connaissance de Musset. Elle avait fait
paraître en 1832 deux romans, Indiana
et Valentine que Musset avait lus. Toujours
est-il que le 24 juin commence un échange de correspondance entre les deux
écrivains. Le 26 juillet, Musset lui écrit :
« Mon cher George, j’ai quelque
chose de bête et de ridicule à vous dire […]. Je suis amoureux de vous. »
Il est
également question du départ de George Sand pour l’Italie. Leur liaison semble
consommée le 29 juillet. Du 5 au 13 août, ils séjournent à Fontainebleau. Musset
abandonne provisoirement sa vie de débauche. Le 15 août, Rolla paraît dans la Revue des Deux Mondes.
Le 1er décembre, c’est Un mot sur l’art moderne qui paraît
dans la même revue. Le 12 décembre, George Sand et Musset partent pour
l’Italie. Durant leur voyage, ils auront Henri Beyle, alias Stendhal
(1783-1842) pour compagnon de voyage entre Lyon et Marseille. Du 17 au 20
décembre, George Sand et Musset séjournent à Marseille. Ils embarquent alors
pour Gênes où ils arrivent le lendemain. Puis ils vont à Livourne, Pise,
Florence (le 28), Bologne (le 29), Ferrare, Rovigo, Mestre. Ils arrivent à
Venise le 31 décembre.
Début janvier
1834, Sand et Musset sont à Venise. À Paris Fantasio, comédie en deux
actes et en prose paraît dans la Revue
des Deux Mondes. Le personnage éponyme y soupire :
« O Spark, mon cher Spark, si tu
pouvais me transporter en Chine ! Si je pouvais seulement sortir de ma
peau pendant une heure ou deux ! Si je pouvais être ce monsieur qui
passe ! » (Acte I scène 2).
Déjà souffrant
en janvier où il a été soigné par le docteur Pagello, le 4 février, Musset tombe
gravement malade. George Sand fait de nouveau appelle à Pagello pour Alfred et
pour elle. Georges Sand le soigne et le 13 février elle peut écrire qu’il est
sauvé. Toutefois, elle s’est rapprochée de son médecin, Pagello. Le 29 mars,
Musset quitte seul Venise, laissant George et Pagello. Il publie le 1er
juillet On ne badine pas avec l’amour, proverbe en trois actes et en
prose dans la Revue des Deux Mondes.
Le 10 juillet, il annonce à George qu’il a commencé son roman, la Confession d’un enfant du siècle. Gorge
Sand est de retour à Paris le 14 août et revoit Musset le 17. Un spectacle dans un fauteuil, prose, en
deux volumes, est édité par la librairie de la Revue des Deux Mondes le 23 août. Le premier volume contient Lorenzaccio dont c’est l’édition originale, et Les
Caprices de Marianne ; le second regroupe André del Sarto, Fantasio,
On ne badine pas avec l’amour et La nuit vénitienne. Le 25
août, Musset quitte Paris pour Bade. Il revient le 13 octobre. Pendant ce
temps, George Sand a séjourné chez elle à Nohant. À son retour, Musset veut la
rencontrer. Pagello quant à lui rentre à Venise. George Sand et Musset
reprennent leur liaison. Le 7 décembre, Sand quitte Paris pour Nohant. Elle
revient le 31.
En janvier 1835,
sa liaison avec George Sand reprend. Mais, le 6 mars, elle s’enfuit à
Nohant : la séparation définitive est consommée. Il publie dans la Revue des Deux Mondes, Lucie le 1er juin, La Nuit
de Mai le 15 juin, La quenouille de Barberine, comédie
en deux actes et en prose le 1er août, La loi sur la Presse le 1er septembre, Fragment d’un livre à publier (à savoir
le chapitre II de la 1ère partie de la Confession d’un enfant du siècle le 15 septembre, Le Chandelier,
comédie en trois actes et en prose le 1er novembre et La Nuit
de Décembre le 1er décembre.
Le 1er
février 1836, il publie la Confession d’un enfant du siècle qui transpose pour partie sous forme
romanesque les affres de sa liaison avec George Sand sans compter une ancienne
trahison. Bref, la dimension autobiographique est réelle mais le texte demeure
un roman. Il donne à la Revue des Deux Mondes, Lettre à M. de
Lamartine le 1er mars, Salon
de 1836 le 15 avril, Il ne faut jurer de rien, proverbe en 3
actes et en prose le 1er juillet, La Nuit d’Août le 15 août, les deux premières Lettres de Dupuis et Cotonet le 15 septembre et le 1er
décembre et À la Malibran, stances,
le 15 octobre.
Au printemps
1837, il fait la connaissance chez Madame Jaubert, d’Aimée-Irène d’Alton
(1811-1881) avec qui il a une liaison qui durera deux ans. Il publie dans la Revue des Deux Mondes les 3e
et 4e Lettres de Dupuis et
Cotonet le 15 mars et le 15 mai, Un Caprice, proverbe en un acte le 15 juin, Emmeline, nouvelle le 1er
août, La Nuit d’Octobre le 15 octobre, Les Deux Maîtresses,
nouvelle le 1er novembre.
Début 1838, Aimée-Irène
d’Alton (1811-1881) propose en vain le mariage à Musset. C’est son frère Paul
qui l’épousera en 1861. Le 12 juin 1838, Rachel (1821-1858) triomphe dans le rôle
de Camille de l’Horace de Corneille
(1606-1684). Elle participe du retour aux tragédies classiques après la vogue
romantique. Le 19 octobre, il est nommé conservateur de la Bibliothèque du
Ministère de l’Intérieur avec un traitement annuel de 3000 francs (soit deux à
trois fois plus qu’un tailleur de pierre qui travaille 300 jours par an et
trois à quatre fois plus qu’un terrassier d’après les chiffres donnés par Émile
Chevallier (1851-1902), Les salaires au xix° siècle (1887), Paris Hachette
1971, p.50). Il publie L’Espoir en Dieu,
Frédéric et Bernerette.
En 1839, il
cesse provisoirement d’écrire. Sa santé est atteinte et il est déprimé. Il fait
la cour sans succès à la cantatrice Pauline Garcia (1821-1910), sœur de la
Malibran (1808-1836), la célèbre mezzo-soprano. Le 29 mai, il rencontre
l’actrice Rachel (1821-1858) et donnera une relation de la rencontre dans Un souper chez Mlle Rachel qui ne sera
publiée qu’en 1859.
En janvier 1840,
il tombe gravement malade et est soigné par sa sœur Marcelline qui tente de le
ramener, sans succès, à la foi. Il publie des Poésies complètes et des Comédies
et proverbes, soit des Œuvres complètes en deux volumes. Il donne
des nouvelles, Le fils du Titien, Croisilles, Margot. Il
publie Une soirée perdue.
En 1841, il
revient à l’écriture en publiant en février Souvenir, en mai À Mme G., en juin Le Rhin
allemand.
En 1842, il
publie en janvier Sur la paresse,
puis Le voyage où il vous plaira, en octobre Histoire d’un merle blanc et Sur
une morte, en novembre Après une
lecture, Le poète italien Léopardi.
En janvier
1843, Musset tombe à nouveau malade. Peut-être s’agit-il des conséquences de
ses abus de boissons alcoolisées dangereuses. Il a des crises nerveuses. Il se
réconcilie avec Rachel et avec Victor Hugo. En mars, un projet de mariage avec
Mlle de Melesville échoue.
En 1844, il publie
des nouvelles Pierre et Camille, Le secret de Javotte, Les Frères Van Buck. Au printemps, il
est victime d’une grave pleurésie, une affection des poumons.
Au
printemps 1845, il est malade. Le 24 avril il est fait chevalier de la Légion
d’honneur en même temps que Balzac (1799-1850). Il se lie avec la comtesse
Kalergis (1822-1874), une muse de Théophile Gautier (1811-1872). Le 1er
novembre, il publie dans la Revue des
Deux mondes le proverbe en un acte : Il faut qu’une porte soit
ouverte ou fermée, en décembre Mimi
Pinson.
Le 27 novembre
1847, il fait représenter Un Caprice
à la Comédie française. C’est un succès. La notoriété d’auteur dramatique de
Musset commence. Théophile Gautier salue ainsi son confrère en romantisme
désenchanté le 29 novembre 1847 :
« Depuis Marivaux, qui est arrivé au
génie à force d’esprit, il ne s’est rien produit à la Comédie française de si
fin, de si délicat, si doucement enjoué que ce chef-d’œuvre mignon … qu’Alfred
de Musset fasse un acte plein d’esprit, d’humour et de poésie, cela n’a rien
d’étonnant, mais la chose à laquelle on ne s’attendait guère, surtout pour un
proverbe qui n’a pas été écrit en vue du théâtre, c’est la prodigieuse
habileté, la rouerie parfaite, la merveilleuse divination des planches qu’on
remarque dans Un caprice… »
En 1848, il
est candidat malheureux à l’Académie française. Il commence une liaison avec
l’actrice Louise-Rosalie Allan Despréaux (1810-1856) qui avait créé Un caprice. Il faut qu’une porte soit
ouverte ou fermée est représentée le 7 avril à la Comédie-Française, rebaptisée
suite à la révolution des 22 au 25 février 1848 le Théâtre de la République. Le
5 mai, il est révoqué de son emploi de bibliothécaire au ministère de
l’Intérieur par Ledru-Rollin (1807-1874) dont la conseillère principale était
George Sand (cf. Philippe Soupault, Alfred
de Musset, Paris, Seghers, 1957, p.12). Il lui écrit :
« De quel droit venez-vous, fort de
la position que vous avez escamotée, reprendre à un homme de génie la place
qu’il a conquise ? »
Alphonse de Lamartine
(1790-1969), qui dirige le gouvernement provisoire de la II° république ne
répond pas à la demande de réintégration de Musset.
Le 22 juin, Il ne faut jurer de rien est représenté
pour la première fois à la Comédie-Française dans une version remaniée. C’est
un succès pendant que les ouvriers parisiens insurgés sont massacrés par la
troupe jusqu’au 26 juin. Le 10 août, c’est Le
Chandelier qui est joué dans une version remaniée. Le 21 septembre André del Sarto est représenté pour la
première fois à la Comédie-Française avec quelques retouches. La pièce n’a pas
de succès.
En 1849, sa
carrière d’auteur dramatique continue. Louison, comédie en deux actes et
en vers, est créée à la Comédie-Française le 22 février. Depuis La Quittance du Diable qui ne fut pas jouée
et La Nuit Vénitienne qui fut
sifflée, Musset n’avait plus écrit directement pour la scène. Musset fréquente
l’actrice Augustine Brohan (1824-1893). En mai il donne On ne saurait penser à tout, pièce publiée en feuilleton dans L’Ordre du 6 au 10 juin. Il publie L’Habit
vert.
Le 16 février
1850, il publie un recueil de Poésies nouvelles (1840-1849). Le 17 mars,
il échoue pour la seconde fois à l’Académie française. Le 29 juin, le Chandelier est repris dans une version
remaniée à la Comédie-Française. Le 21 octobre, André del Sarto, dans
une version remaniée en deux actes qui suit les recommandations de la censure,
est repris à l’Odéon. Du 22 octobre au 6 novembre, Carmosine, comédie en trois actes et en prose, paraît en feuilleton
dans Le Constitutionnel.
En 1851, la
première représentation des Caprices de Marianne
a lieu à la Comédie-Française le 14 juin. Le texte est remanié dans le cens de
la censure. Musset rompt avec l’actrice Allan Despréaux. Il fréquente à nouveau
Rachel. Le 30 octobre, c’est la première représentation de Bettine,
comédie en un acte et en prose, dont le texte paraît dans la Revue des Deux Mondes le 1er
novembre.
En 1852, il
est élu à l’Académie française le 12 février. Il est reçu le 27 mai. Peu après
il a une brève liaison avec la poétesse Louise Colet (1810-1876) qui est aussi
la maîtresse de Gustave Flaubert (1821-1880) depuis 1846. Ce dernier dans sa
correspondance trace un portrait au vitriol de son concurrent. Elle fera le
récit de sa liaison avec Musset dans Lui
(1859). Il publie ses œuvres poétiques dans un classement définitif, à savoir Premières poésies (1829-1835) et Poésies nouvelles (1836-1852). En août,
il donne un Discours pour l’inauguration
des monuments de Bernardin de Saint-Pierre et de C. Delavigne.
En mars 1853, il
est nommé bibliothécaire du ministère de l’Instruction publique grâce au
ministre titulaire, Hippolyte Fortoul (1811-1856). Il publie Histoire d’un
merle blanc.
En 1854, il
publie les Contes le 18 mars.
Il publie l’édition complète des Comédie
et Proverbes dont certains sont remaniés pour la représentation.
En 1855, il
écrit en vue d’une représentation à la cour de l’empereur Napoléon III (1808-1873)
à la demande de Fortoul L’Âne et le
ruisseau, comédie en un acte et en prose. La lecture en est faite devant
l’Empereur dans le salon de l’Impératrice Eugénie (1826-1920) aux Tuileries.
En avril
1857, il participe à un dîner chez le prince Napoléon (1856-1879) : c’est
sa dernière sortie. Il meurt à Paris le 2 mai et est enterré au Père Lachaise
le 4.
Pièces de
Musset représentées après la mort d’Alfred de Musset :
1861 : On ne badine pas avec l’amour
1865 : Carmosine
1866 : Fantasio
1882 : Barberine
1896 : Lorenzaccio
1926 : À quoi rêvent les jeunes filles.
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