Paul Valéry
est né le 30 octobre 1871 à Sète, dans l’Hérault. Il fait ses études primaires
chez les Dominicains de sa ville natale et ses études secondaires au lycée de
Montpellier. Il s’inscrit à la faculté de droit en 1889.
Il rencontre
Pierre Louÿs (1870-1925), qui lui fait rencontrer André Gide (1869-1951) et
Stéphane Mallarmé (1842-1998). Il publie des poèmes dans des revues
symbolistes.
En 1894, après
sa licence en droit, il s’installe à Paris.
Il renonce à
la poésie à la suite d’une crise intérieure. Il se consacre dorénavant à la
pensée et au raisonnement. Il publie Monsieur Teste et Introduction à
la méthode de Léonard de Vinci en 1895. À cette date, il est rédacteur au
ministère de la guerre.
Pendant
l’affaire Dreyfus, il souscrit pour le monument Henry, s’engageant ainsi dans
le camp des antidreyfusards, bref, des antisémites (cf. Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme, tome I, Sur l’antisémitisme, 1951).
En 1900, il
devient le secrétaire particulier d’Édouard Lebey (1850-1922), l’administrateur
de l’agence Havas. Il poursuit la rédaction de ses Cahiers qui ne seront
publiés qu’après sa mort. Le 31 mai 1900, il épouse Jeannie Gobillard
(1877-1970) avec qui il aura trois enfants.
Il se remet à écrire de la poésie sous l’insistante
et amicale pression d’André Gide. En 1917, il publie La Jeune Parque, Le
Cimetière marin en 1920 et Charmes en 1922. Il connaît le succès et
la célébrité.
En 1925, il
est élu à l’Académie française. C’est lui qui reçut le maréchal Pétain (1856-1951)
à l’Académie en 1931. En 1937, il est nommé professeur au Collège de France à
la chaire de poétique. Il écrit de nombreuses préfaces, donne de nombreuses
conférences et écrit des œuvres en prose qui constituent les cinq volumes de Variétés.
Il prononça l’éloge funèbre de Bergson en 1941, acte de courage et de
résistance dans la France de Vichy violemment antisémite.
Il meurt à
Paris le 20 juillet 1945 et a droit à des obsèques nationales, à Sète.
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