Albert Camus
est né en Algérie française le 7 novembre 1913. Son père travaillait dans un
domaine viticole. Il meurt en octobre 1914 après avoir été blessé à la bataille
de la Marne.
Le jeune Camus
s’installe avec sa mère à Alger où il fera ses études. Il écrit. Après son
baccalauréat, il suit des études de philosophie. Il obtient un diplôme d’études
supérieures. La tuberculose se déclare. Il ne passe pas l’agrégation.
Sa première
pièce est de 1936 : Révolte dans les
Asturies. Il publie un essai : L’envers
et l’endroit en 1937. Il s’occupe de théâtre. Il a démissionné du parti
communiste où il était entré deux ans plus tôt. En 1939, il publie Noces, un recueil d’essais et
d’impressions. Son article, la « Misère de la Kabylie », amène
l’interdiction du Front populaire,
journal où il travaille, par le Gouvernement Général de l’Algérie. Il n’y
trouve plus de travail.
Il s’installe
alors à Paris où il fait du journalisme. Paraissent son roman L’Étranger et son essai Le mythe de Sisyphe en 1942. En 1943, il
prend la direction du journal Combat
que lui avait laissé le directeur appelé à d’autres activités dans la
Résistance. Il publie des pièces de théâtre : Le malentendu (1944) et Caligula
(1945). Il publie après la guerre, La
peste (1947), L’État de siège
(1948), et Lettres à un ami allemand
sous le pseudonyme de Louis Neuville, Les
justes (1950) et l’essai, L’Homme
révolté (1951). En 1952, il rompt avec Jean-Paul Sartre (1905-1980). En
1954, il publie un essai, L’Été.
En 1956, son
« Appel pour la trêve civile », deux ans après le début de la guerre
d’Algérie, lui vaut des menaces de mort. C’est l’année de son roman, La chute. En 1957, il publie L’Exil et le royaume. Il reçoit le prix
Nobel de littérature en 1957. Il adapte pour le théâtre Les possédés de Dostoïevski.
Il meurt le 4
janvier 1960 dans un accident de voiture au Petit-Villeblevin dans l’Yonne. Son
dernier livre, Le premier homme,
inachevé, a été publié par sa fille en 1994.
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