vendredi 4 janvier 2019

Charles Taylor, vie et oeuvres

Charles Taylor est né le 5 novembre 1931 à Montréal au Canada d’un père anglophone et d’une mère francophone. Il a étudié à l’Université McGill (baccalauréat en histoire en 1952) et à l’Université d’Oxford en Angleterre (baccalauréat en sciences politiques, philosophie et économie en 1955). Il obtient une maîtrise en 1960 et un doctorat en 1961. De 1961 à 1997 il a enseigne les sciences politiques et la philosophie à l’Université McGill.
Charles Taylor a été candidat pour le Nouveau Parti Démocratique aux élections canadiennes fédérales de 1962, 1963, 1965 et 1968. À ses trois premières élections, il se présente au comté électoral de Mont-Royal. En 1965 il se place deuxième contre le futur premier ministre Pierre-Elliott Trudeau (1919-2000). À son quatrième et dernier essai en 1968 il se présente au comté de Dollard et est de nouveau second.
En septembre 2007, il est nommé co-président de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles (CCPARDC, dite « Commission Bouchard-Taylor ») avec le sociologue et historien Gérard Bouchard (né en 1943) par le gouvernement Charest (né en 1958).
En mars 2008, il quitte la CCPARDS)
En 2016, il est le premier lauréat du prix Berggruen créé par l’institut du même nom. Le prix distingue les penseurs qui permettent une meilleure compréhension de l’homme et son développement.

Œuvres : The Explanation of Behaviour (1964) ; Hegel (1975) ; Hegel and Modern Society (1979 traduction française Hegel et la société moderne, Le Cerf, 1998), Social Theory as Practice(1979) ; Human Agency and Language, Philosophical Papers 1, Philosophy and the Human Sciences, Philosophical Papers 2 (1985) Source of the Self: The Making of the Modern Identity (1989, traduction française Les sources du moi. La formation de l’identité moderne, Paris, Éditions du Seuil, 1998) ; The Malaise of Modernity (1991 traduction française Le Malaise de la modernité (Grandeur et misère de la modernité), Paris, Le Cerf, 2002) ; Rapprocher les solitudes. Écrits sur le fédéralisme et le nationalisme au Canada (1992) ; Multiculturalisme, différence et démocratie (1992) ; Multiculturalism and The Politics of Recognition (1992 traduction française, Multiculturalisme, Flammarion, 1997) ; Reconciling the Solitudes : Essays on Canadian Federalism and Nationalism (1993) ; Multiculturalism. Examining the Politics of Recognition (1994 traduction française, Multiculturalisme. Différence et démocratie, Aubier, Paris.) ; Philosophical Arguments (1995) ; « Qu’est-ce que le Soi ? », in Dormir, rêver, mourir, Nil éditions, retranscription de la quatrième conférence Esprit et Vie avec l’actuel Dalaï Lama, 1998) ; La Liberté des modernes, Paris, Presses universitaires de France (1999) ; A Catholic Modernity (1999), Oxford University Press ; Varieties of Religion Today. William James Revisited(2004) ; Modern Social Imaginaries (2004); The Ethics of Authenticity, (2005) ; (en) A Secular Age (2007, vainqueur la même année du Templeton Prize) ; Laïcité et liberté de conscience, avec Jocelyn Maclure, Montréal, Éditions La Découverte (2010) ; L’Age séculier, traduit de l’anglais du Canada par Patrick Savidan, Seuil, « Les Livres du Nouveau Monde » (2011) ; Les avenues de la foi. Entretiens avec Jonathan Guilbault, Éditions Novalis (2015); The Language Animal: The Full Shape of the Human Linguistic, Harvard University Press (2016).


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