Publius Vergilius Maro que nous
appelons Virgile est né un 15 octobre peut-être, 70, pendant le premier
consulat de Crassus et Pompée, ou 69 av. J.-C., à Andes (peut-être l’actuelle
Pietola), près de Mantoue, ville qui se situe dans l’actuelle Lombardie et qui
appartenait à la province de la Gaule cisalpine en cette fin de la République
romaine.
Pendant que la guerre des Gaules
commence en 58 av. J.-C., Virgile étudie à Crémone. Le 17 mars 55, il revêt la
toge virile. On fait mourir le poète et philosophe épicurien ce jour-là. Il continue
ses études à Milan puis à Rome.
En 50, César, vainqueur des
Gaulois, franchit le Rubicon : c’est la guerre civile qui va durer jusqu’un
46 en passant par la mort de Pompée à Alexandrie, l’idylle de César et de Cléopâtre
VII qui lui donne Césarion, le suicide stoïcien ou républicain de Caton à
Utique. Aux Ides de mars 44 (le 15), César est tué par des républicains qui le
soupçonnent de vouloir rétablir la monarchie.
En 43, Octave, l’héritier de
César, Marc Antoine, son général et Lépide forme un triumvirat. La guerre civile
reprend à leur avantage. Ils font assassiner leurs ennemis, notamment Cicéron.
Un temple est construit pour César. En 37, Lépide abandonne le pouvoir. Les
territoires dominés par Rome sont partagés : l’occident à Octave, l’orient
à Marc Antoine qui prend la place de César auprès de Cléopâtre. Virgile publie
les Bucoliques. Avec le poète
épicurien Horace, il fait partie de la suite de Mécène qui voyage à Brindes.
La guerre civile ayant repris,
Octave gagne la bataille décisive d’Actium en 31 (le 2 septembre). Marc Antoine
et Cléopâtre se suicident en 20. Octave conquiert l’Egypte et assassine le
jeune Césarion. Virgile publie les Géorgiques
en 28, il les dédie à Mécène. En 27, il commence L’Énéide. Il voyage en Grèce.
En 23, Auguste écoute Virgile lui
lisant les chants IV et VI de L’Énéide.
Le poète Properce voit en l’œuvre quelque chose de plus grand que l’Iliade.
En 19, il voyage en Grèce et en
Asie mineure, sur les lieux de son récit mais il tombe malade à Athènes. Il rentre
en Italie avec Auguste et y meurt le 21 septembre. Une fois publiée, L’Énéide devient immédiatement un livre
de référence.
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