mercredi 5 décembre 2018

L'amour - plan du Banquet de Platon

L’édition utilisée est :
Platon,Le Banquet, présentation et traduction par Luc Brisson, dossier par Arnaud Sorosina.

J’ai également consulté :
Platon,Le BanquetPhèdre, traduction et notes par Émile Chambry, GF Flammarion, 1964.
Platon,Œuvres complètes, tome IV – 2èmepartie, Le Banquet, notice de Léon Robin, texte établi et traduit par Paul Vicaire, deuxième tirage revu et corrigé, Les Belles Lettres, 1992.

Plan du Banquet.

Remarque 1.
Je propose un découpage précis et donc plus ou moins arbitraire. Lorsqu’il s’agit de mentionner l’interlocuteur, je tiens compte de la structure narrative. Le narrateur principal est Apollodore qui s’adresse à un groupe de personnes qui veulent savoir ce qui s’est dit lors de la soirée où Socrate et d’autres ont fait des discours sur le thème de l’amour. Il reprend le récit que lui a fait Aristodème qu’il a corrigé en interrogeant Socrate. Il précise que c’est lui qui tient le rôle du narrateur (173e-174a).
Je modifie les mentions Aristodème et les remplace par Apollodore lorsque le texte rapporte les propos d’Aristodème : il ne peut qu’être rapporté à l’énonciateur principal. J’ai donc été amené à modifier l’attribution des propos lorsque cela était évident.

Remarque 2.
J’utilise le terme homosexualité qui est bien évidemment anachronique. C’est que le terme de pédérastie qui vient du grec et qui se trouve dans le texte du Banquet, a pris depuis lors des connotations négatives, voire enveloppe des préjugés difficiles à déraciner. Le terme d’inverti que Proust préférait à celui d’homosexualité, lui qui savait qu’il s’agissait d’une invention allemande récente (milieu du XIX°) et dont l’origine dans la psychopathologie pose problème, présente également des inconvénients. Comment ne pas y voir une sorte de contre-nature ? Proust ne parlait-il pas dans le Contre Sainte-Beuvede « race maudite ».
Il est vrai que le terme d’homosexualité n’est pas meilleur car la question de l’orientation sexuelle n’est en aucun cas décisive dans le monde grec, voire gréco-romain. La question essentielle était celle du statut des partenaires et de la conformité des actes par rapport à leur statut. Il faut le comprendre donc en son sens le plus descriptif de relations sexuelles entre personnes de même sexe sans lui adjoindre les idées d’identité, de nature profonde, etc.




Préambule sur la transmission du récit.
(« Apollodore J’estime n’être pas trop mal préparé(…) tour le rôle du narrateur. » 172a-174a)
A. Apollodore raconte à ses interlocuteurs, représentés par un anonyme, comment il a fait il y a quelques temps le récit du banquet chez Agathon à Glaucon, récit que lui a fait Aristodème qui lui, avait assisté au banquet, récit complété ou confirmé par Socrate lui-même.
(« Apollodore : (…) L’autre jour en effet (…) Glaucon : (…) pour qu’on y converse en marchant. » 172a-173b).
B. Apollodore s’accuse et accuse les hommes d’être des misérables sauf Socrate. Un auditeur anonyme l’invite à se départir de sa fureur et à faire son récit. Apollodore va jouer le rôle du narrateur Aristodème, celui qui lui a raconté le banquet.
(« Apollodore Voilà comment tout en marchant (…) tour le rôle du narrateur. » 173b-174a)

Prologue. Apollodore donne le récit que lui a fait Aristodème à partir de sa rencontre avec Socrate qui se rendait chez Agathon. Apollodore prend le rôle de narrateur du récit.
(« Apollodore[et non Aristodème] Je tombai en effet, me dit-il (…) Agathon : (…) traitez-nous de façon à mériter nos éloges. » 174a-175c)
A. Aristodème rencontre Socrate qui l’invite au repas chez Agathon où il a été invité.
(« Apollodore[et non Aristodème] Je tombai en effet (…) Apollodore[et non Aristodème] : (…) ils se mirent en route. » 174a-d)
B. Socrate s’isole. Aristodème se retrouve seul chez Agathon qui voulait l’inviter. Il sait qu’il ne faut pas déranger Socrate contrairement à Agathon.
(« Apollodore [et non Aristodème] : (…) Après avoir échangé ce genre de propos (…) Agathon : (…) traitez-nous de façon à mériter nos éloges. » 174d-175c)
C. Socrate arrive.
(« Apollodore [et non Aristodème] : Là-dessus, racontait-il (…) Apollodore : (…) près comme ceci. » 175c-178a)
1) L’arrivée différée de Socrate au milieu du repas.
(« Apollodore [et non Aristodème] : Là-dessus (…) en étaient à peu près au milieu de leur souper. » 175c)
2) Socrate soutient, contre Agathon, que le savoir ne se déverse pas.
(« Aristodème[et non Agathon] : Alors Agathon, qui était seul sur le dernier lit, s’écria (…) Agathon : (…) occupe-toi de souper. » 175c-e)
3) Comment boire ? Plutôt que de s’obliger à s’enivrer, question dont Socrate est exclu car l’alcool n’a pas d’effet sur lui, les invités d’Agathon se mettent d’accord pour boire pour le plaisir.
(« Apollodore [et non Aristodème] : Là-dessus, racontait Aristodème (…) Aristodème : (…) on ne boirait que pour le plaisir. » 176a-e)
4) Eryximaque propose de reprendre une idée de Phèdre : après avoir renvoyé la joueuse d’aulos, consacrer la soirée à faire l’éloge d’Éros. Il est approuvé notamment de Socrate qui ne prétend rien savoir d’autre que ce qui concerne Éros. Aristodème ne se souvenait pas de tous les discours et Apollodore ne se souvient pas de tout ce qu’Aristodème lui a raconté : il va relater l’essentiel.
(« Eryximaque Eh bien (…) Apollodore : (…) près comme ceci. » 176e-178a)



Première partie : les éloges non philosophiques d’Eros.
(« Phèdre Éros est un dieu important (…) Agathon : (…) qu’au sérieux. » 178a-197e)
A. L’éloge de Phèdre.
(« Phèdre Éros est un dieu important (…) qu’ils sont vivants qu’après leur mort. » 178a-180b)
1) Phèdre énonce l’importance d’Éros pour les hommes et les Dieux.
(« Phèdre Éros est un dieu important (…) son origine. » 178a)
2) Origine d’Éros : il est un des Dieux les plus anciens. Phèdre s’appuie sur l’autorité de poètes, Hésiode (VIII° av. J.-C.) et Acousilaos (VI° av. J.-C.) et d’un philosophe Parménide d’Élée (fin VI°-milieu V° av. J.-C.).
(« Phèdre : (…) Il est parmi les dieux (…) anciennes. » 178a-c)
3) Eros est « la source des biens les plus grands biens » (178c)
(« Phèdre : (…) Et, puisqu’il est le plus ancien (…) qu’ils sont vivants qu’après leur mort. » 178c-180b)
a) Avoir un amant ou un aimé est le bien le plus grand.
(« Phèdre : (…) Et, puisqu’il est le plus ancien (…) cela doit être au plus haut point l’amour. » 178c-d)
b) La honte de mal agir et l’honneur de bien agir sont plus forts entre amants.
(« Phèdre : (…) Eh bien (…) faire quelque chose de honteux. » 178d-e)
c) Exemples.
(« Phèdre : (…) S’il pouvait y avoir (…) le dit Homère. » 178e-180a)
(1) Le bataillon sacré.
(« Phèdre : (…) S’il pouvait y avoir (…) ceux qui sont amoureux » 178e-179b)
(2) Alceste est un exemple de femme amoureuse qui mourut pour son mari, lui dont le père et la mère vivants ne le firent pas.
(« Phèdre : (…) et pas seulement les hommes, mais aussi les femmes (…) que suscite Éros. » 179b-d)
(3) Le contre-exemple d’Orphée : un efféminé qui n’a pas eu le courage de mourir.
(« Phèdre : (…) En revanche, ils ont renvoyé de l’Hadès Orphée(…) sa mort fut l’œuvre des femmes. » 179d-e)
(4) L’exemple d’Achille, aimé de Patrocle.
(« Phèdre : (…) Ils n’ont pas agi de même avec Achille(…) le dit Homère. » 179e-180a)
d) L’aimé est supérieur à l’amant.
(« Phèdre : (…) En fait, s’il est vrai que les dieux honorent(…) des bienheureux. » 180a-b)
4) Conclusion : Éros est le dieu qui apporte bonheur et vertu aux humains ici-bas et au-delà.
(« Phèdre : (…) Ainsi donc (…) qu’ils sont vivants qu’après leur mort. » 180b)
Remarque d’Apollodore.
(« Apollodore [et non Aristodème] : « Tel fut à peu près (…) Pausanias qui s’était exprimé ainsi. » 180c)
B. L’éloge de Pausanias : les deux Éros.
(« Pausanias Je pense, Phèdre, que le thème que nous avons retenu (…) ma contribution improvisée sur Éros. » 180c-185c)
1) Prologue : il faut définir de quel Éros il faut faire l’éloge parce qu’il y en a deux.
(« Pausanias Je pense, Phèdre (…) de ce dieu. » 180c-d)

2) Les deux Éros.
(« Pausanias : (…) Tout le monde sait bien(…) la règle. » 180d-182a)
a) Il y a deux Éros puisqu’il y a deux Aphrodite.
(« Pausanias : (…) Tout le monde sait bien (…) chacune des deux. » 180d-e)
b) Le beau ou la rectitude seul(e) rend légitime l’action qui en elle-même n’est ni belle ni laide.
(« Pausanias : (…) Il en va en effet (…) l’amour qui est beau. » 180e-181a)
c) L’Eros vulgaire, qui peut être homosexuel ou hétérosexuel, ne vise pas le beau.
(« Pausanias : (…) Cela dit, l’Éros qui relève de l’Aphrodite vulgaire (…) du mâle. » 181a-c)
d) L’Eros céleste, seulement homosexuel, est seul beau.
(« Pausanias : (…) L’autre Éros, lui, se rattache (…) en allant courir après un autre. » 181c-d)
e) Proposition de règle qui en découle (ou loi nomos) pour interdire l’amour des jeunes garçons.
(« Pausanias : (…) Il faudrait même établir une règle (…) avec des femmes de condition libre. » 181d-e)
f) Les amants vulgaires discréditent l’Eros homosexuel.
(« Pausanias : (…) En fait, ce sont eux qui sont responsables (…) la règle. » 182a)
3) Les mœurs dans les autres cités et à Athènes renvoient à la question de savoir si l’aimé doit céder à l’amant.
(« Pausanias : (…) Il est naturel que la règle de conduite (…) pour infamante. 182a-183d)
a) Introduction : la différence entre la règle simple dans d’autres cités et la règle compliquée à Athènes.
(« Pausanias : (…) Il est naturel (…) elle est compliquée. » 182a-b)
b) Les mœurs dans les autres cités.
(« Pausanias : (…) En Élide (…) instituée. » 182b-d)
(1) Des cités acceptent l’homosexualité parce qu’on n’y pratique pas l’art du discours : Élide, Béotie, Sparte.
(« Pausanias : (…) En Élide et chez les Béotiens, de même qu’à Sparte (…) les jeunes gens. » 182b)
(2) Les cités qui refusent l’homosexualité sont, en Ionie, celles dominées par les Barbares où règnent la tyrannie [référence anachronique par rapport à l’époque supposée du dialogue]. Il s’agit de rendre impossible les fortes solidarités. Elles refusent également l’exercice physique et le savoir. Le tyrannicide d’Aristogiton et d’Harmodios.
(« Pausanias : (…) En Ionie, en revanche (…) solides, brisèrentle pouvoir de ces tyrans. » 182b-c)
(3) Conclusion sur ce point.
(« Pausanias : (…) Ainsi là où la règle veut (…) instituée. » 182c-d)
c) Les mœurs à Athènes : le problème.
(« Pausanias : (…) Or, chez nous [= à Athènes] (…) pour infamante. » 182d-183d)


(1) Les trois points de la règle athénienne : publicité, l’honneur du succès, la liberté totale de l’amoureux qui donnent à penser que l’homosexualité est admise.
(« Pausanias : (…) Or, chez nous la règle établie (…) chose de tout à fait convenable. » 182d-183c)
(2) Les attitudes qui donnent à penser que l’homosexualité n’est pas admise : les pédagogues, les blâmes des jeunes et des moins jeunes.
(« Pausanias : (…) Pourtant, quand (…) pour infamante. » 183c-d)
4) La vraie règle d’Eros.
(« Pausanias : (…) Or voici, je crois, ce qu’il en est (…) passionné : et rien n’est plus beau. » 183d-185b)
a) Vérité de la règle athénienne : céder n’est une belle conduite que lorsque l’amant le mérite.
(« Pausanias : (…) Or voici, je crois (…) que l’aimé sache à qui céder et qui fuir. » 183d-184a)
b) Les deux conditions qui doivent impliquer le refus de l’aimé de céder à l’amant : premièrement, céder immédiatement ; deuxièmement, céder pour l’argent ou le pouvoir politique.
(« Pausanias : (…) Pour cette raison (…) peut en sortir un noble sentiment. » 184a-b)
c) La condition qui implique de céder pour l’aimé : que la vertu soit l’objet de l’amour.
(« Pausanias : (…) Dès lors, il ne reste donc (…) l’est pas. » 184b-e)
d) Le déshonneur de la tromperie rejaillit pour qui ne cherche pas la vertu.
(« Pausanias : (…) À cette condition (…) passionné : et rien n’est plus beau. » 184e-185b)
5) Conclusion du discours de Pausanias.
(« Pausanias : (…) Ainsi donc il est beau (…) improvisé sur Éros. » 185b-c)
Intervention d’Apollodore : le hoquet d’Aristophane l’empêche de faire son éloge à son tour. Eryximaque va le remplacer après lui avoir expliqué comment faire pour l’arrêter.
(« Apollodore Après la pause de Pausanias (…)alors Eryximaque prit la parole. » 185c-e)
C. L’éloge d’Eryximaque.
(« Eryximaque À mon avis, nécessité m’est faite (…) aussi bien ton hoquet a cessé. » 185e-188e)
1) Thèse générale : la distinction des deux Éros concerne toutes choses. C’est ce que montre la médecine.
(« Eryximaque À mon avis (…) humaines qu’aux choses divines. » 185e-186b)
2) Les deux Éros et la médecine.
(Eryximaque : (…) C’est par la médecine (…) agriculture. » 186b-e)
a) La médecine comme art de régler les deux Éros, le bon et le mauvais.
(« Eryximaque : (…) C’est par la médecine (…) persuadé, moi. » 186b-e)
b) Conclusion et généralisation à la gymnastique et à l’agriculture.
(« Eryximaque : (…) La médecine est donc (…) pour la gymnastique et pour l’agriculture. »186e)
3) Les deux Éros et la musique.
(« Eryximaque : (…) La musique est dans le même cas(…) s’y trouvent tous les deux. » 187a-188a)

a) La musique crée l’accord. Héraclite réinterprété. La musique pour l’harmonie et le rythme est une science de l’amour.
(« Eryximaque : (…) La musique est dans le même cas(…) des phénomènes qui ressortissent à l’amour. » 187a-c)
b) L’amour est difficile à mettre en œuvre ; il faut un expert.
(« Eryximaque : (…) Il n’en reste pas moins que(…) métier. » 187c-d)
c) Le bon médecin sait user des deux Éros.
(« Eryximaque : (…) On voit en effet(…) le plaisir sans provoquer aucun dérèglement. » 187d-e)
d) La médecine use ainsi de l’art culinaire.
(« Eryximaque : (…) De même, dans notre art(…) malade. » 187e)
e) Conclusion sur ce point et généralisation.
(« Eryximaque : (…) Ainsi donc en musique(…) s’y trouvent tous les deux. » 187e-188a)
4) Les deux Éros et l’astronomie.
(« Eryximaque : (…) Étant donné que l’arrangement des saisons(…) astronomie. » 188a-b)
a) L’Éros bien réglé apporte santé et abondance aux hommes et aux animaux.
(« Eryximaque : (…) Étant donné(…) causent aucun dommage. » 188a)
b) L’Éros de la démesure apporte épidémies et mauvais temps aux hommes et aux animaux.
(« Eryximaque : (…) Mais, chaque fois que l’Éros(…) phénomènes qui relèvent d’Éros. » 188a-b)
c) Définition de l’astronomie comme science des mouvements des astres et des saisons de l’année.
(« Eryximaque : (…) Il est une science(…) astronomie. » 188b)
5) Les deux Éros et divination, condition d’une bonne communication entre les hommes et les Dieux.
(« Eryximaque : (…) Il y a plus. (…) divines, c’est-à-dire la piété. » 188b-d)
6) Conclusion sur l’universalité d’Éros. Passage de relai à Aristophane.
(« Eryximaque : (…) Telle est la multiple(…) aussi bien ton hoquet a cessé. » 188d-e
Brève intervention d’Apollodore.
(« Apollodore Alors(…) la parole. » 189a)
D. Aristophane ou le mythe du mâle, de la femelle et de l’androgyne.
(« Aristophane : Le fait est que mon hoquet(…) [Apollodore et non Aristophane] : (…) parler Agathon et Socrate. » 189a-193e)
1) Dialogue entre Aristophane et Eryximaque.
(« Aristophane Le fait est que mon hoquet(…) Eryximaque : (…) si cela me dit. » 189a-c)
2) L’éloge d’Aristophane.
(« Aristophane Il est exact Eryximaque(…) parler Agathon et Socrate. » 189c-193e)
a) Le pouvoir d’Éros est méconnu.
(« Aristophane Il est exact(…) son pouvoir, et vous en instruirez les autres. » 189c-d)
b) La nature humaine originelle.
(« Aristophane : (…) Mais, d’abord(…) parent. » 189d-190b)


(1) La nécessaire remontée à l’origine.
(« Aristophane : (…) Mais, d’abord(..) mais elle était d’un genre différent. » 189d)
(2) Les trois genres : mâle, femelle et androgyne.
(« Aristophane : (…) Oui, et premièrement(…) et il n’en reste qu’un nom tenu pour infamant. » 189d-e)
(3) La forme des humaines était la boule.
(« Aristophane : (…) Deuxièmement(…) ils avançaient vite en faisant la roue. » 189e-190a)
(4) La parenté du genre mâle avec le soleil, du genre femelle avec la terre et du genre androgyne avec la lune explique leur nombre et leur forme.
(« Aristophane : (…) La raison qui explique(…) parent. » 190a-b)
c) La coupure.
(« Aristophane : (…) Cela dit, leur vigueur(…) d’autre chose dans l’existence. » 190d-191c)
(1) L’attaque des Dieux
(« Aristophane : (…) Cela dit(…) rapporter. » 190b-c)
(2) Le projet de Zeus, la coupure comme punition et la menace.
(« Aristophane : (…) C’est alors que Zeus(…) à cloche-pied. » » 190c-d)
(a) L’embarras des Dieux : ils ne peuvent détruire les hommes sous peine de se priver des offrandes, ni accepter leur attitude.
(« Aristophane : (…) C’est alors que Zeus(…) leur impudence. » 190c)
(b) La solution de Zeus : couper les hommes en deux pour les affaiblir. La menace, les couper de nouveau en deux.
(« Aristophane : (…) Après s’être fatigué(…) à cloche-pied. » » 190c-d)
(3) L’exécution de la punition ; l’intervention d’Apollon.
(« Aristophane : (…) Cela dit, il coupa les hommes en deux(…) dans l’ancien temps. » 190d-191a)
(4) L’humanité risque de mourir.
(« Aristophane : (…) Quand donc l’être humain primitif(…) Ainsi l’espèce s’éteignait. » 191a-b)
(5) La correction de Zeus : l’invention de la sexualité.
(« Aristophane : (…) Mais, pris de pitié(…) d’autre chose dans l’existence. » 191b-c)
d) La nouvelle nature humaine et l’amour.
(« Aristophane : (…) C’est donc d’une époque aussi lointaine (…) que nous donnons le nom « d’amour » » 191c-192e)
(1) Ce qu’est l’amour et ses trois formes.
(« Aristophane : (…) C’est donc (…) apparenté. » 191c-192b
(a) L’amour est le rassemblement des deux moitiés d’un être.
(« Aristophane : (…) C’est donc (…) moitié complémentaire. » 191c-d)
(b) L’amour hétérosexuel vient de l’androgyne.
(« Aristophane : (…) Aussi tous ceux des mâles (…) trompent leur mari. » 191d-e)
(c) L’amour homosexuel féminin.
(« Aristophane : (…) En revanche(…) les lesbiennes. » 191e)
(d) L’amour homosexuel masculin est le meilleur.
(« Aristophane : (…) Tous ceux enfin(…) apparenté. » 191e-192d)
(2) La rencontre amoureuse pour les trois genres d’êtres.
(« Aristophane : (…) Chaque fois(…) temps. » 192b-c
(3) L’amour vise à retrouver l’unité perdue, à fusionner ; le discours d’Héphaïstos aux amoureux.
(« Aristophane : (…) Et ces hommes qui passent(…) « d’amour ». »192c-e)
(a) Les amants ne savent pas ce qu’ils désirent, même lorsqu’ils font l’amour.
(« Aristophane : (…) Et ces hommes(…) le laisse entendre. » 192c-d)
(b) Le discours d’Héphaïstos aux amoureux qui leur propose de ne faire plus qu’un est l’expression de ce à quoi ils aspirent.
(« Aristophane : (…) Supposons même que(…) deux. » 192d-e)
(c) Définition de l’amour comme retour à l’antique nature humaine.
(« Aristophane : (…) Ce souhait s’explique(…) « d’amour ». » 192e)
e) Conclusions.
(« Aristophane : (…) Oui, je le répète(…) nous guérir et ainsi de nous donner félicité et bonheur. » 193a-193d)
(1) Nécessité de la piété, notamment envers Éros.
(« Aristophane : (…) Oui, je le répète(…) aujourd’hui. » 193a-b)
(2) L’amour est la condition du bonheur des membres du genre humain.
(« Aristophane : (…) Ah qu’Éryximaque(…) dont la nature corresponde à notre attente. » 193b-c)
(3) Célébrer Éros est juste.
(« Aristophane : (…) Si par nos hymnes(…) félicité et bonheur. » 193c-d)
3) Aristophane passe la parole aux suivants : Agathon et Socrate.
(« [Apollodore et non Aristophane] : (…) Voici, dit-il(…) parler Agathon et Socrate. » 193d-e)
Intermède. Socrate commence un dialogue avec Agathon sur la question de savoir si c’est devant un public de gens ordinaires qu’on peut ne pas avoir honte ou si c’est seulement devant un petit nombre de gens avertis. Phèdre, le connaissant, l’interrompt pour que tous les éloges soient prononcés.
(« [Apollodoreet non Phèdre] : Alors racontait Aristodème(…) Agathon: (…) de discuter avec Socrate. » 193e-194d)
E. L’éloge d’Agathon.
(« Agathon : (…) Eh bien, je souhaite d’abord dire(…) qu’au sérieux. » 194e-197e)
1) Agathon commence par une mise au point méthodologique : les autres éloges n’ont pas défini d’abord l’objet avant d’énoncer ses bienfaits comme ils auraient dû.
(« Agathon : (…) Et bien je souhaite d’abord dire(…) dons dont il est responsable. » 194e-195a)
2) La nature d’Éros.
(« Agathon : (…) Je déclare donc(…) les biens, pour les dieux comme pour les hommes. » 195a-197b)
a) Annonce des qualités d’Éros : le plus beau et le meilleur.
(« Agathon : (…) Je déclare donc(…) le plus beau et le meilleur. » 195a)
b) La beauté d’Éros.
(« Agathon : (…) Il est le plus beau(…) s’il reste beaucoup à dire. » 195a-196b)
(1) Éros est le plus jeune, première raison de sa beauté.
(« Agathon : (…) D’abord, c’est parmi les dieux(…) Donc, Éros est jeune ; » 195a-c)
(2) Éros est le plus délicat, seconde raison de sa beauté.
(« Agathon : (…) et en plus d’être jeune, il est délicat(…) le plus jeune et le plus délicat. » 195c-196a)

(3) Éros est ondoyant, troisième raison de sa beauté.
(« Agathon : (…) À cela, il faut ajouter(…) est incessant. » 196a)
(4) Éros a le teint fleuri, quatrième raison de sa beauté.
(« Agathon : (…) Le fait que le dieu vive au milieu des fleurs(…) même s’il reste beaucoup à dire. » 196a-b)
c) La vertu d’Éros est qu’il a toutes les vertus cardinales ou pourquoi il est le meilleur.
(« Agathon : (…) C’est la vertu d’Éros qu’il faut ensuite évoquer(…) les biens, pour les dieux comme pour les hommes. » 196b-197b)
(1) La justice (δικαιοσύνηdikaiosunè) d’Éros est parfaite.
(« Agathon : (…) Le point le plus important(…) les « Lois, reines de la Cité » » 195b-c)
(2) La modération (ou tempérance, σωφροσύνη, sôprosunè) d’Éros est la plus grande.
(« Agathon : (…) En plus de la justice(…) suprême degré tempérant. » 196c)
(3) Le courage (ἀνδρεία, andréia) d’Éros est le plus grand.
(« Agathon : (…) Et si effectivement(…) le plus courageux de tous. » 196d)
(4) La science (ou sagesse, σοφία, sophia) d’Éros. Elle se montre dans l’art d’Agathon, dans la fabrication d’êtres vivants, dans les connaissances des Dieux dont il a réglé les différends antérieurs à son apparition.
(« Agathon : (…) Puis donc que j’ai parlé(…) pour les hommes. » 196d-197b)
3) Les bienfaits d’Éros se montrent dans tous les domaines.
(« Agathon : (…) Ainsi me semble-t-il Phèdre(…) de tous les dieux et de tous les hommes. » 197c-e)
4) Conclusion.
(« Agathon : (…) Que ce discours(…) qu’au sérieux. » 197e)

Deuxième partie : l’éloge philosophique d’Éros.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Lorsqu’Agathon eut finit(…) Apollodore[et non Aristodème] : (…) fait allusion à son discours. » 198a-212c)
A. Préambule.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Lorsqu’Agathon eut finit(…) Socrate : (…) la paix. » 198a-201c)
1) Tout le monde admire le discours d’Agathon. Socrate expose son embarras devant sa manière qui lui rappelle Gorgias (v.480-v.375 av. J.-C.).
(« Apollodore[et non Aristodème] : Lorsqu’Agathon eut finit(…) Socrate : (…) rendant par le fait même muet. » 198a-c)
2) Socrate critique avec ironie les éloges précédents qui ne se fondent pas sur la vérité, voire qui y sont indifférents, mais qui attribuent toutes les qualités possibles à l’objet loué.
(« Socrate : (…) C’est alors, oui, que j’ai compris(…) Apollodore[et non Aristodème] : (…) comme il croyait devoir le faire. » 198c-199b)
3) Socrate interroge Agathon pour réfuter sa conception d’Éros comme un Dieu beau et heureux. Il veut lui montrer qu’en tant que désir Éros est manque : il ne peut donc ni être beau ni être heureux.
(« Socrate : (…) Encore un moment Phèdre(…) la paix. » 199b-201c)
a) Socrate établit qu’éros est relatif à un “objet”.
(« Socrate : (…) Encore un moment(…) Agathon De quelque chose évidemment. » 199b-e)

b) Socrate établit que le désir est manque.
(« Socrate Eh bien, voilà un point(…) Agathon Assurément. » 200a-e)
c) Socrate fait déduire des points précédents et de la thèse de son discours selon lequel Éros aime le beau qu’il ne peut être ni beau ni bon.
(« Socrate Poursuivons donc(…) la paix. » 200e-201c)
B. Le dialogue entre Diotime et Socrate.
(« Socrate : (…) Écoutez plutôt le discours sur Éros que j’ai entendu un jour(…) mérite de devenir immortel, n’est-ce pas lui ? » 201d-212a)
1) Socrate présente son dialogue avec Diotime comme satisfaisant aux exigences de méthode d’Agathon et comme la réplique en son début de son dialogue avec Agathon : il était dans le rôle de ce dernier et Diotime dans celui qu’il vient de jouer.
(« Socrate : (…) Écoutez plutôt le discours surÉros(…) comme je viens de le dire. » 201d-e)
2) Diotime montre à Socrate qu’Éros est un intermédiaire (μεταξύ, metaxu).
(« Socrate : (…) Je lui répliquai : que dis-tu là Diotime(…) Diotime : (…) l’un d’eux est Éros. » 201e-203a)
a) L’intermédiaire ; le cas de l’opinion droite.
(« Socrate : (…) Je lui répliquai(…) Diotime : (…)il est quelque chose d’intermédiaire entre les deux. » 201e-202b)
b) Diotime démontre à Socrate qu’il pense qu’Éros n’est pas un Dieu.
(« Socrate : (…) Pourtant, repris-je, tout le monde convient(…) Diotime : (…) tu ne considères pas Éros comme un dieu. » 202b-d)
c) Elle démontre à Socrate qu’il est un démon (δαίμων, daímôn), c’est-à-dire un intermédiaire entre les Dieux et les mortels.
(« Socrate : (…) Dès lors, que pourrait(…) Diotime : (…) intermédiaire entre le divin et le mortel. » 202d-e)
d) Le pouvoir d’Éros comme intermédiaire est de lier les hommes aux Dieux ; les démons, dont Éros fait partie, président à la divination, aux sacrifices, aux initiations, aux incantations, aux oracles, à la magie.
(« Socrate : (…) Quel pouvoir est le sien(…) Diotime : (…) l’un d’eux est Éros. » 202e-203a)
3) La généalogie d’Éros et sa nature.
(« Socrate : (…) Quel est son père, repris-je, et quelle est sa mère(…) Socrate : (…) ce que tu dis est admirable. » 203a-204c)
a) Le fils de Poros et Pénia.
(« Socrate : (…) Quel est son père(…) Diotime : (…) qu’Aphrodite est belle. » 203a-c)
b) La condition d’intermédiaire d’Éros.
(« Diotime : (…) Puis donc qu’il est le fils de Poros et de Pénia(…) l’indigence ni dans l’opulence. » 203c-204e)
c) Éros, le philosophe.
(« Diotime : (…) Par ailleurs, il se trouve à mi-chemin(…) ce démon. » 203e-204b)
d) Explication de l’erreur de Socrate : il a confondu l’amour avec le bien-aimé et ne l’a pas vu du côté de l’amant.
(« Diotime : (…) Mais l’idée que tu te faisais d’Éros(…) Socrate : (…) ce que tu dis est admirable. » 204b-c)


4) L’amour a pour visée le bien.
(« Socrate : (…) Mais si telle est la nature d’Éros(…) Socrate : (…) C’est parfaitement vrai, repris-je. » 204c-206a)
a) Diotime pose le problème de l’objet de l’amour.
(« Socrate : (…) Mais si telle est la nature d’Éros(…) question sur-le-champ. » 204c-d)
b) Les humains cherchent à être heureux.
(« Socrate[et non Diotime] :Eh bien, reprit-elle(…) Socrate : (…) ce souhait est commun à tous les êtres humains. » 204e-205a)
c) Le sens spécifique du terme amour.
(« Diotime Mais alors Socrate(…) Socrate C’est parfaitement vrai, repris-je. » 205a-206a)
(1) Le problème.
(« Diotime Mais alors Socrate(…) Socrate Y a-t-il un autre cas pareil, demandai-je. » 205a-b)
(2) L’analogie avec la poiēsis (ποίησις).
(« Diotime Celui que voici(…) Socrate Tu dis vrai, répliquai-je. » 205b-c)
(3) L’idée d’amour au sens spécifique.
(« Diotime Eh bien, il en va de même pour l’amour. (…) Socrate :Tu as des chances de dire vrai, répondis-je. » 205c-d
(4) Réfutation d’Aristophane : l’amour a pour unique objet le bon.
(« Diotime Il y a bien aussi un récit qui raconte(…) Socrate : (…) C’est parfaitement vrai, repris-je. » 205d-206a)
5) L’amour comme accouchement.
(« Diotime Puisque, à présent(…) a nécessairement pour objet aussi l’immortalité. » 206a-207a)
a) L’interrogation sur la besogne de l’amour.
(« Diotime Puisque, à présent(…) Socrate : (…) précisément. » 206a-b)
b) L’amour comme accouchement.
(« Diotime Alors(…) C’est exactement cela, reprit-elle. » 206b-e)
c) Le désir d’immortalité.
(« Diotime : (…) Mais pourquoi “de la procréation”(…) l’immortalité. » 206e-207a)
6) D’où vient l’immortalité.
(« Socrate Voilà donc tout ce qu’elle m’enseignait(…) Diotime : (…) ressortit à tous les êtres. » 207a-208b)
a) Le problème de la cause de l’amour posé à partir de la conduite sans calcul des bêtes.
(« Diotime À ton avis, Socrate(…) Socrate : (…) que suscite l’amour. » 207a-c)
b) Seule la procréation rend possible l’immortalité.
(« Diotime Si tu es vraiment convaincu(…) ressortit à tous les êtres. » 207c-208b)
(1) Le changement perpétuel du corps pour demeurer identique.
(« Diotime Si tu es vraiment convaincu(…) c’est-à-dire par tout son corps. » 207c-e)


(2) Le changement dans l’âme et dans les sciences leur permet également de demeurer identique.
(« Diotime : (…) Et cela est vrai non seulement(…) ressortit à tous les êtres. » 207e-208b)
7) L’immortalité humaine.
(« Socrate : Et moi, en entendant ce discours(…) Diotime : (…) toi aussi, être initié. » 208b-209e)
a) La recherche de la gloire a pour cause l’immortalité.
(« Diotime : N’en doute pas Socrate(…) Car c’est l’immortalité qu’ils aiment. » 208b-e)
b) Les différentes fécondités selon le corps et selon l’âme, pensée, excellence, poésie, technique, vertus politiques.
(« Diotime : (…) Cela dit(…) être initié. » 208e-209e)
(1) La fécondité selon le corps.
(« Diotime : (…) Cela dit(…) « pour la totalité du temps à venir ». » 208e)
(2) La fécondité selon l’âme.
(« Diotime : (…) Il y a encore ceux qui sont féconds selon l’âme(…) de modération et de justice. » 208e-209a)
(3) La relation amoureuse.
(« Diotime : (…) Quand, par ailleurs(…) être initié. » 209a-e)
8) L’initiation à la Beauté.
(« Diotime : (…) Mais la révélation suprême et la contemplation(…) mérite de devenir immortel, n’est-ce pas lui ? » 209e-212a)
a) Socrate – et donc le lecteur – va-t-il comprendre les mystères suprêmes de l’amour.
(« Diotime : (…) Mais la révélation(…) si tu en es capable. » 209e-210a)
b) De l’amour d’un beau corps à l’amour des beaux corps.
(« Diotime : (…) Il faut en effet(…) chose. » 210a-b)
(1) L’amour d’un beau corps.
(« Diotime : (…) Dans un premier temps(…) de beaux discours ; » 210a)
(2) L’amour de la beauté des corps.
(« Diotime : (…) puis il constatera(…) chose. » 210a-b)
c) L’amour de l’âme.
(« Diotime : (…) Après quoi, c’est la beauté(…) la beauté dont je vais parler. » 210b-d)
(1) La beauté de l’âme dans les actions.
(« Diotime : (…) Après quoi(…) à son jugement. » 210b-c)
(2) La beauté de l’âme dans les sciences.
(« Diotime : (…) Après les actions, c’est aux sciences(…) dont je vais parler. » 210c-b)
d) La beauté absolue, terme de l’amour.
(« Diotime : (…) Efforce-toi(…) et ne produit aucun effet sur elle. » 210d-211b)
e) Valeur de l’amour.
(« Diotime : (…) : Toutes les fois donc(…) mérite de devenir immortel, n’est-ce pas lui ? » 211b-212a)
(1) Récapitulation des étapes de l’amour.
(« Diotime : (…) Toutes les fois donc(…) finalement la beauté en soi. » 211b-c)

(2) L’amour qui a pour terme la beauté absolue enfante la vertu véritable.
(« Diotime : (…) C’est à ce point de la vie, mon cher Socrate(…) mérite de devenir immortel, n’est-ce pas lui ? » 211c-212a)
C. Conclusion de l’éloge philosophique.
(« Socrate : Voilà Phèdre, et vous tous qui m’écoutez(…) Apollodore[et non Aristodème] : (…) fait allusion à son discours. » 212a-c)

Troisième partie : Alcibiade ou l’éloge non philosophique du philosophe. Socrate, le philosophe, est le véritable amoureux.
A. L’arrivée d’Alcibiade, ivre, avec une joueuse d’aulos (αὐλός) et quelques compagnons.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Tel fut le discours que tint Socrate(…) Alcibiade : (…) qui est la tienne. » 212c-215a)
1) Alcibiade venu couronné Agathon n’aperçoit pas Socrate qui s’écarte.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Tel fut le discours(…) Alcibiade : (…) Mais qui avons-nous comme troisième convive ? » 212c-213b)
2) Alcibiade découvre Socrate : une scène de ménage.
(« Apollodore[et non Agathon] : En disant cela, il se retourne et aperçoitSocrate(…) Apollodore[et non Eryximaque] : C’est alors qu’Eryximaque demande : » 213b-214a)
4) Alcibiade refuse de faire l’éloge d’Éros en présence de Socrate : il fera l’éloge de Socrate.
(« Eryximaque : Qu’allons-nous donc faire maintenant(…) Alcibiade : (…) qui est la tienne. » 214a-215a)
B. L’éloge de Socrate.
(« Alcibiade : (…) Pour faire l’éloge de Socrate(…) « marmot qui apprend à ses dépens ». » 215a-222b)
1) Socrate est comparable aux images du Silène ou au satyre Marsyas.
(« Alcibiade : (…) Pour faire l’éloge de Socrate(…) je tournais en rond. » 215a-219e)
a) La comparaison avec les images de Silène et du satyre Marsyas.
(« Alcibiade : (…) Pour faire l’éloge(…) je produirai des témoins. » 215a-b)
b) Socrate est d’abord un joueur d’aulós plus envoutant que Marsyas ou les grands orateurs.
(« Alcibiade : (…) Mais diras-tu, tu n’es pas joueur d’aulós(…) module ce satyre. » 215b-216c)
c) Socrate amoureux et ignorant.
(« Alcibiade : (…) Mais prêtez-moi encore l’oreille(…) je tournais en rond. » 216c-219e)
(1) L’apparence d’amoureux et de non savoir de Socrate.
(« Alcibiade : (…) Mais prêtez-moi(…) recommandait Socrate. » 216c-217a)
(2) Alcibiade échoue plusieurs fois dans ses tentatives pour se donner sexuellement à Socrate.
(« Alcibiade : (…) Or, comme je croyais qu’il était sérieusement épris(…) frère aîné. » 217a-219d)
(3) Alcibiade esclave de Socrate.
(« Alcibiade : (…) Imaginez après cela(…) je tournais en rond. » 219d-e)


2) Socrate à la guerre.
(« Alcibiade : (…) De fait, tout cela m’était arrivé(…) ceux qui fuient en désordre. » 219e-221c)
a) Potidée : Socrate méditant.
(« Alcibiade : (…) De fait, tout cela(…) adressé sa prière au soleil, il s’en alla. » 219e-220d)
b) Potidée (432-430 av. J.-C.) : Socrate au combat.
(« Alcibiade : (…) Maintenant, si vous le souhaitez, passons à sa conduite au combat (…) à ta place. » 220d-e)
c) Le courage de Socrate lors de la retraite de Délion (424 av. J.-C).
(« Alcibiade : (…) Ce n’est pas tout, messieurs(…) ceux qui fuient en désordre. » 220e-221c)
3) Socrate est unique en son genre.
(« Alcibiade : (…) Sans doute y aurait-il(…) discours. » 221c-d)
4) Retour sur la question des discours de Socrate : ils sont analogues aux silènes ou au satyre.
(« Alcibiade : (…) C’est qu’il est une chose que j’ai omise(…) homme accompli. » 221d-222a)
5) Conclusion de l’éloge de Socrate.
(« Alcibiade : (…) Tel est le discours(…) « marmot qui apprend à ses dépens ». » 222a-b)
Épilogue.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Quand Alcibiade eut tenu son discours(…) vers le soir, il rentra chez lui pour se reposer. » 222b-223d)
A. Socrate et Agathon badinent.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Quand Alcibiade(…) Alcibiade : (…) pour faire installer celui-ci près de toi. » 222b-223a)
B. Nouvelle discussion sur l’unité de la poésie dramatique.
(« Apollodore[et non Aristodème] : Alors qu’Agathon se lève(…) il rentra chez lui pour se reposer. » 223a-d)

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