Isidore-Auguste-Marie-François-Xavier
Comte est né le 19 janvier 1798 à Montpellier. Il est le fils de Rosalie Boyer
(1764-1837), fille d’un négociant, qui avait 12 ans de plus que son mari,
Louis-Auguste Comte (1776-1859), « contrôleur » de la Recette
générale de l’Hérault. Ses parents sont monarchistes et catholiques (cf.
Préface du dernier volume du Cours de
philosophie positive). Il a eu une sœur, Alix et un frère, Adolphe, qui
fera des études de médecine, inachevées, et qui mourra aux colonies, en
Martinique.
En 1806, le jeune Isidore-Auguste entre au
lycée à Montpellier comme interne. Il supporte difficilement la discipline militaire.
Il est brillant mais indiscipliné.
En 1812, il perd la foi catholique. Il étudie
les sciences sous la direction de Daniel Encontre (1762-1818) qui était
professeur de mathématiques transcendantes et deviendra doyen de la Faculté de
théologie protestante de Montauban en 1816. Il est prêt à entrer à l’école
polytechnique à la fin de l’année. Trop jeune, il est doit attendre.
Le 6 avril 1814, Louis XVIII (1755-1814-1815-1824)
devient roi de France suite à l’abdication de Napoléon 1er
(1769-1821) : la défaite de la France permet la Restauration monarchiste. Auguste
Comte est reçu au concours de l’école polytechnique en août 1814. Il est admis
4ème sur la liste principale derrière trois parisiens. L’école
polytechnique a comme enseignants des scientifiques de renom comme les
mathématiciens Louis Poinsot (1777-1859) et François Arago (1786-1853), le
chimiste Louis Thénard (1777-1857), les physiciens Alexis Petit (1791-1820) et Siméon
Denis Poisson (1781-1840). Comte, lycéen indiscipliné, a également un
comportement répréhensible à Polytechnique.
Le 20 mars 1815, Louis XVIII fuit devant
le retour de Napoléon. Le 27 mars 1815, les polytechniciens sont aux Tuileries
lors de la revue des troupes par Napoléon. Le 28 avril, l’empereur visite
l’école. Le 18 juin, c’est Waterloo. Paris apprend la nouvelle de la défaite le
20. Les membres de l’école sont prêts à défendre Paris. Mais le 30, c’est la
capitulation. Louis XVIII revient une seconde fois dans les fourgons des alliés
qui vont imposer de dures conditions de paix à la France.
En avril 1816, Auguste Comte est exclu de
l’École polytechnique en même temps que toute sa promotion. Le motif en est la
contestation des élèves relative à un de leurs répétiteurs. La réalité est que
l’école polytechnique passe à juste titre pour un foyer républicain ou
bonapartiste dont se débarrassent les autorités. Auguste Comte rentre à
Montpellier. Il y rédige son premier écrit connu : Mes réflexions. Humanité,
vérité, justice, liberté, patrie. Rapprochements entre le régime de 1793 et
celui de 1816 adressés au peuple français par Comte, ex-élève de l’école
polytechnique. Dès septembre, il est de retour à Paris. Il continue sa
formation, seul et vit de leçon de mathématiques. Le général Jacques David
Martin de Campredon (1761-1837), général de la Révolution et de l’Empire mais
surtout montpelliérain, auquel il se présente au général-baron Simon Bernard (1779-1839),
lui aussi général de la Révolution et de l’Empire. Ce dernier a pour projet de
faire une école polytechnique aux États-Unis. Comte est enthousiasmé par le projet
qui n’aura pas de suite faute de crédits.
Il rencontre le comte Henri de
Saint-Simon (1760-1825) avec qui il travaille à partir d’août 1817. Ce dernier
le prend comme secrétaire pour 300 francs par mois (un répétiteur à
Polytechnique en gagnait 2000 par an). Rapidement, il devient son
collaborateur. Il participe au troisième volume de l’Industrie de Saint Simon. Il traduit de l’anglais l’Analyse géométrique de John Leslie
(1766-1832), professeur de mathématiques à l’université d’Edimbourg à la
demande de Jean Nicolas Pierre Hachette (1769-1834), mathématicien et ancien
professeur à l’école polytechnique.
En 1818, voire l’année suivante, il
adopte le prénom Auguste. Il collabore au Politique
de Saint Simon. Il écrit Essais sur quelques
points de la philosophie des mathématiques.
En 1819, il rédige la « Séparation
générale entre les opinions et les désirs ». L’article paraît dans le
Censeur européen, une publication libérale qui publiait Saint Simon. Dans une
lettre à son ami Pierre Valat du 24 septembre, il critique la possibilité de
l’introspection au nom de l’impossibilité de diviser l’esprit en observateur et
en observé, thème fondamental qui oriente sa philosophie vers l’étude des
réalisations effectives, positives de l’esprit humain pour le connaître, à
savoir les sciences avec leur histoire, la société, avec ses créations
collectives.
En 1820, il rédige la « Sommaire
appréciation de l’ensemble du passé moderne ». L’article paraît dans l’Organisateur de Saint Simon. Le 14 février,
le duc de Berry, héritier du trône après le duc d’Artois, le futur Charles X,
est assassiné. En avril, Saint-Simon lance Le
Système industriel.
En 1821, il rencontre une ouvrière âgée
de dix-neuf ans, Caroline Massin (1802-1877). Selon son témoignage ultérieur
qu’on trouve dans son Testament, elle
se livrait alors à la prostitution.
En avril 1822, il publie le « Prospectus
des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société » pour Le Système industriel de Saint-Simon.
C’est l’année où l’École normale supérieure, autre foyer anti monarchiste est
fermée. Augustin Cournot (1801-1877) qui y était entré l’année précédente continue
ses études à la Sorbonne.
Comte publie le Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société
retouché et reprend le Prospectus de
1822 sous le titre de « Système de politique positive », tome 1er,
première partie en avril 1824. En mai, Comte rompt avec Saint Simon. Dans une
lettre datée du 1er mai à son élève Gustave d’Eichthal (1804-1886),
il estime que cela fait cinq ans qu’il ne lui doit plus rien sur le plan
intellectuel. Le 16 septembre, Louis XVIII meurt, son frère, sous le nom de Charles
X (1757-1824-1830-1836) lui succède.
En 1825, il épouse Caroline Massin. À la
fin de l’année, il publie les « Considérations philosophiques sur les
sciences et les savants » dans les numéros 7, 8 et 10 du Producteur.
Début 1826, il publie les « Considérations
sur le pouvoir spirituel » dans les numéros 13, 20 et 21 du Producteur. Dans une lettre à Blainville
du 27 février, il explique avoir une seule pensée, mettre la science au service
de la réorganisation de la société. Il commence à donner des cours sur la
philosophie positive le 2 avril. Il a comme auditeurs : le biologiste Henri-Maire
Ducrotay de Blainville (1777-1850), le naturaliste Alexandre de Humboldt
(1769-1859), l’économiste Charles Dunoyer (1786-1862), etc. Mais, Auguste Comte
est victime d’une crise de folie qui lui fait interrompre le cours après la
troisième leçon. Il tente de marcher sur l’eau. Le surmenage, les difficultés
financières et conjugales peuvent l’expliquer. C’est son épouse qui se charge
de le faire soigner. Il passe ainsi sept mois à la clinique du docteur Esquirol
(1772-1840). Il en sort à la demande de sa femme. Esquirol le considère non
guéri. Un prête l’attend chez lui sur la demande de sa mère pour qu’il se marie
religieusement. Il signe « Brutus
Bonaparte Comte » l’acte de mariage.
En avril 1827, Comte se jette dans la
Seine du haut du pont des arts. Un garde royal le sauve de justesse. Il part
pour Montpellier puis revient à Paris où il peut reprendre ses activités
intellectuelles.
En 1828, François Broussais (1872-1838) publie
De L’irritation et de la folie, ouvrage
dans lequel les rapports du physique et du moral sont établis sur les bases de
la médecine physiologique. En août, Auguste Comte rédige un « Examen
du traité de Broussais : de l’irritation et de la folie » dans Le Journal de Paris. Il y mentionne la
crise qu’il a subie.
Le 4 janvier 1829, Auguste Comte reprend
son Cours de philosophie positive à son nouveau domicile, rue Saint Jacques.
Esquirol fait partie des auditeurs. En novembre, la Revue encyclopédique publie
le « Discours d’ouverture du cours de philosophie positive ». Le 9
décembre, c’est devant un large public qu’il présente son cours de philosophie
positive à l’Athénée.
En juillet 1830, il commence la publication
de son Cours de Philosophie positive
avec un premier tome contenant les
préliminaires généraux et la philosophie mathématique, qui va de la 1ère
leçon à la 18ème leçon. Les 27, 28 et 29 juillet, ce sont les Trois
Glorieuses qui amènent la chute de Charles X qui part en exil. Comte parlera de
« la mémorable secousse de 1830 »
(Cours de philosophie positive, tome
4, première partie, Paris, Bachelier, 1839, p.31). Louis-Philippe d’Orléans
(1773-1830-1848-1850) devient roi des
Français. En décembre, il est un des membres fondateurs de l’Association polytechnique pour l’instruction
populaire. Il propose de faire un cours d’astronomie pour les ouvriers
parisiens. Il le donne à la mairie du IIIème arrondissement durant
dix-huit ans.
En 1832, il est candidat à une chaire
d’enseignement à l’école polytechnique, il échoue contre Henri Navier
(1785-1836). Il devient répétiteur d’analyse et de mécanique rationnelle grâce
à ce dernier.
En 1835 paraît le tome 2 du Cours de Philosophie positive contenant la
philosophie astronomique et la philosophie de la physique, qui va de la 19ème
leçon jusqu’à la 34ème leçon.
En 1836, Victor Cousin (1792-1867) publie
Du Vrai, du Beau et du Bien, qui
reprend son cours de 1818, texte fondamental de l’éclectisme. Alfred de Musset
publie sa Confession d’un enfant du
siècle où il expose le « mal du siècle » : « Un sentiment de malaise inexprimable
commença alors à fermenter dans tous les cœurs jeunes. Condamnés au repos par
les souverains du monde, livrés aux cuistres de toute espèce, à l’oisiveté et à
l’ennui, les jeunes gens voyaient se retirer d’eux les vagues écumantes contre
lesquelles ils avaient préparé leurs bras. Tous ces gladiateurs frottés d’huile
se sentaient au fond de l’âme une misère insupportable. ». À la mort
de Navier, Comte se présente à nouveau pour une chaire de professeur à
Polytechnique. C’est un de ses camarades, Jean-Marie Duhamel (1797-1872), qui
est choisi en novembre. Comte en attendant son installation, fait une
suppléance de deux mois.
En 1837, il devient examinateur
d’admission à Polytechnique.
En 1838, Comte publie le tome 3 Cours de Philosophie positive contenant la philosophie chimique et la
philosophie biologique qui va de la 35ème leçon à la 45ème
leçon. Son Traité élémentaire de géométrie
analytique est un succès parmi les candidats à l’École polytechnique.
En 1839, Comte publie le tome 4 du Cours de philosophie positive contenant la
philosophie sociale et les conclusions générales. Il va de la 46ème
leçon à la 51ème leçon. Le terme sociologie, inventé par Comte,
apparaît dans la 47ème leçon en remplacement de celui de physique
sociale. Ce tome 4 est en fait la première partie du quatrième volume
initialement prévu comme l’indique l’avis de l’éditeur daté du 24 juillet,
Comte prévoyant seulement un deuxième volume (édition de 1839, p. V).
En 1840, Émile Littré (1801-1881) lit le
Cours de philosophie positive publié
jusque là : il est enthousiaste. Comte se présente à nouveau pour la
chaire d’analyse à l’école Polytechnique. Il échoue pour la troisième fois face
à Charles Sturm (1803-1855).
En 1841, il emménage avec son épouse
Caroline, au 10, rue Monsieur-le-Prince, dans un vaste appartement
(actuellement Musée Auguste Comte), signe d’une certaine aisance. Sophie Bliaux,
sa servante, engagée par Caroline, y restera. Comte la considèrera comme sa
fille adoptive. Le 12 novembre commence sa correspondance avec John Stuart Mill
(1806-1873) qui l’aidera financièrement (elle s’achèvera par une lettre de
Stuart Mill sans réponse du 17 mai 1847). En mars Comte publie le tome 5 du Cours de philosophie positive contenant la
partie historique de la philosophie sociale qui va de la 52ème
leçon à la 55ème leçon.
En juillet 1842, il achève le Cours de philosophie positive par le
tome 6 qui va de la 56ème à la 60ème leçon. Il comprend
une « préface personnelle » qui mentionne l’épisode de sa folie. Il y
attaque aussi violemment François Arago. Il se sépare définitivement de sa
femme, Caroline Massin – le divorce n’existait pas. Il lui verse une pension.
En 1843, John Stuart Mill publie A system of logic (traduit pour la
première fois en 1866 sous le titre Système
de logique déductive et inductive). En mars, Comte publie un Traité élémentaire de géométrie analytique.
Or, les examinateurs à polytechnique ne devaient pas publier d’ouvrages qui
pussent servir pour l’examen. En avril, le Conseil de l’école polytechnique
chargé d’élire les examinateurs d’admission charge une commission d’examiner le
cas d’Auguste Comte. Un rapport favorable de cette commission lui permet d’être
désigné examinateur d’examen le 19 mai. Toutefois, un système de roulement
implique son remplacement à la fin de l’année en cours.
Au début de 1844, il publie son Traité philosophique d’astronomie populaire
qui reprend son cours d’astronomie populaire. Le traité est précédé du Discours sur l’esprit positif. Le 24
mais, le Conseil de l’école polytechnique désigne les nouveaux examinateurs d’examen
où ne figure pas Comte. Malgré ses protestations, il ne réussit pas à retrouver
son poste. En octobre, il rencontre Clotilde de Vaux (1815-1846). Cet amour le
sublime et va le conduire vers la religion de l’humanité. Pendant ce temps, Émile
Littré fait campagne pour promouvoir le positivisme dans une série de six articles
qui paraissent dans Le National entre
le 22 novembre et le 4 décembre.
En 1845, Littré reprend ses articles du National dans un ouvrage intitulé De la philosophie positive. Auguste
Comte qui a revu Clotilde de Vaux commence une correspondance avec elle. Elle
se refuse à lui quoique son mari l’ait abandonné depuis 1837.
Le 5 avril 1846, Clotilde de Vaux
s’éteint dans les bras d’Auguste Comte, victime de la tuberculose.
Le 22 février 1848, la révolution
éclate. La deuxième république succède à la monarchie de juillet. Le 25
février, Comte fonde l’Association libre
pour l’instruction positive du peuple dans tout l’Occident européen. L’appel
est placé sous sa devise : Ordre et progrès. Le 8 mars, il lance un appel :
Le fondateur de la Société positiviste à
quiconque désire s’y incorporer. Le 12 mars a lieu la première réunion de
la Société positiviste au 10, rue
Monsieur-le-Prince. Comte commence à rédiger le Système de politique positive ou Traité de sociologie instituant la
religion de l’Humanité. Il publie le Discours
sur l’ensemble du positivisme. Le 10 décembre, Louis-Napoléon Bonaparte est
élu président de la république au suffrage universel masculin avec près de 75%
des voix.
En 1849, Comte, en tant que grand
prêtre, commence à s’adresser aux grands de ce monde ainsi qu’à ses disciples
aux États-Unis et au Brésil. Le 11 mars, Comte ouvre au Palais-Cardinal, un Cours philosophique sur l’histoire générale
de l’humanité qui prend le relai du cours d’astronomie populaire. En avril,
Comte publie au nom de la Société
positiviste le Calendrier positiviste.
Littré publie de nouveaux articles en faveur du positivisme dans Le National de juillet à octobre.
En 1850, Auguste Comte arrête ses cours
d’astronomie populaire. Toujours dans Le
National, Littré publie des articles en faveur de la philosophie positive
de juin 1850 à octobre 1851.
En juillet 1851, Auguste Comte commence en
juillet la publication du Système de
politique positive ou Traité de sociologie instituant la religion de l’Humanité
avec le tome premier contenant le
Discours préliminaire, et l’Introduction fondamentale. Le Discours préliminaire reprenant le Discours sur l’ensemble du positivisme
de 1848. En novembre, il perd son emploi de répétiteur à Polytechnique. Il ne
vit plus que des subsides de ses disciples. En décembre, Émile Littré est prêt
à publier Conservation, Révolution et
positivisme. Le 2 décembre, le président de la République, Louis-Napoléon
Bonaparte (1808-1873) commet un coup d’État. Littré renonce à sa publication.
Comte proteste mais bientôt, il approuve le nouveau pouvoir. Il qualifie
Louis-Napoléon Bonaparte de « dictateur
progressif ».
En 1852, Auguste Comte publie le Catéchisme positiviste ou Sommaire
exposition de la religion universelle, en onze entretiens systématiques entre
une femme et un prêtre de l’Humanité. En mai, il publie le deuxième volume
du Système de politique positive ou
Traité de sociologie instituant la religion de l’Humanité contenant la statique
sociale ou le traité abstrait de l’ordre humain. En août, c’est la rupture
avec Littré. Outre les aspects philosophiques, à savoir le tournant religieux
et la méthode subjective de Comte, politiques, puisque Comte accueille
favorablement le coup d’État du prince Louis Napoléon Bonaparte, les relations
amicales de Littré avec la femme d’Auguste Comte, Caroline, qu’il défend
lorsque sa pension diminue, participent à la rupture.
En août 1853 paraît le troisième volume
du Système de politique positive ou
Traité de sociologie instituant la religion de l’Humanité contenant la
dynamique sociale ou le traité général du progrès humain (philosophie de
l’histoire).
En 1854, le quatrième et dernier volume
du Système de politique positive ou Traité de sociologie instituant la
religion de l’Humanité contenant le
tableau synthétique de l’avenir humain. En appendice, il reprend sous le
titre d’Opuscules de philosophie sociale
des articles anciens : « Séparation entre les opinions et les désirs » ;
« Sommaire appréciations sur l’histoire du passé moderne » ; « Considérations
philosophiques sur les sciences et les savants » ; « Considérations
sur le pouvoir spirituel » ; « Examen du traité de
Broussais : de l’irritation et de la folie ».
En août 1855, Comte publie l’Appel aux Conservateurs. En décembre, il
rédige son testament.
En 1856, il publie le tome I de la Synthèse subjective ou Système universel des
conceptions propres à l’état normal de l’Humanité. Ce devait être le
premier de dix volumes qui auraient présenté une synthèse essentiellement
subjective, tournée vers l’homme, du système.
Le 5 septembre 1857, il meurt, laissant
derrière lui nombre de projets de livres inachevés.
John Stuart Mill publie en 1865, Auguste Comte and Positivism.
Émile Littré publie Auguste Comte et Stuart Mill en 1866.
En 1868, Georges Clémenceau traduit
l’ouvrage de Stuart Mil sur Comte sous le titre, Auguste Comte et le positivisme.
En 1870, sont publiées les Lettres d’Auguste Comte à M. Valat,
professeur de mathématiques (1815- 1844).
En 1884 est publié le Testament d’Auguste Comte avec les documents
qui s’y rapportent, pièces justificatives, prières quotidiennes, confessions
annuelles, correspondance avec Mme de Vaux, édition de l’Exécution
testamentaire (2ème édition, 1896).
Lucien Lévy-Bruhl (1857-1939) publie les
Lettres inédites de John Stuart Mill à
Auguste Comte avec les réponses de Comte en 1899.
Ses exécuteurs testamentaires
publient : Lettres d’Auguste Comte à
divers, la première partie du tome I : 1850-1857, en janvier 1902 et la deuxième partie en 1904. Le tome
II : lettres antérieures à 1850,
en 1905. Dans le même temps quatre volumes de la Correspondance inédite d’Auguste Comte sont publiés en 1903-1904.
En 1926, Emile Corra (1848-1934) publie
les Lettres d’Auguste Comte au Docteur
Robinet et à sa famille, à Paris.
F. Germano Medeiros publie à Sao Paolo
en 1927 : Lettres et fragments de
lettres.
En 1932, les Lettres inédites à Célestin de Blignières (1823-1905), sont
publiées et présentées par Paul Arbousse-Bastide (1899-1985) chez Vrin.
En 1939, Paulo E. de Berredo-Carneiro
(1901-1982) publie de Nouvelles lettres
inédites, à Paris.